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Burkina Faso : la RADDHO milite pour ’’une transition civile inclusive’’
Publié le lundi 3 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Les
© aDakar.com par MC
Les Sénégalais aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux et départementaux
Dakar, le 29 juin2014- Le Sénégal élit les conseillers municipaux et départementaux de ses différentes collectivités. Plusieurs personnalités ont accompli ce matin leur devoir citoyen. Photo: Aboubacry Mbodj, Secrétaire général de la Raddho, supervise les élections


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La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO) appelle les "forces vives" du Burkina Faso à "convenir d'une transition civile et inclusive" pouvant déboucher sur des élections "au rapidement que possible".

Dans un communiqué transmis dimanche à l’APS, la RADDHO demande "aux Forces vives de la nation de convenir d'une transition civile et inclusive devant déboucher sur la tenue, aussi rapidement que possible, d'élections libres et justes permettant la mise en place d’un gouvernement représentatif et légitime".

L’organisation de défense des droits de l’Homme a fait part de "sa vive inquiétude face à la tentative de récupération de la souveraineté du peuple burkinabé, suite à l'insurrection populaire qui a contraint Blaise Compaoré à démissionner de la Présidence du Faso".

"La RADDHO considère qu’à la suite de la victoire exemplaire du Peuple burkinabé, qui a coûté la vie à de nombreux citoyens considérés aujourd’hui comme des martyrs, il n’est pas admissible que celle-ci soit confisquée par des éléments de l’armée, de surcroît, très proches de l’ancien Président déchu'', est-il écrit.

"La RADDHO soutient l’élan de solidarité du peuple burkinabé, incarné par les Forces vives de la nation qui aspirent à plus de liberté, de démocratie, de respect de la bonne gouvernance et des droits humains, qui contestent le nouvel homme fort de la transition, le lieutenant-colonel Isaac Zida, imposé par l'armée pour assurer la phase de transition", lit-on encore.

Le lieutenant-colonel Isaac Zida, commandant adjoint du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), a été désigné ce samedi par l'armée pour conduire le régime de transition au Burkina Faso dont l'ancien président Blaise Compaoré a trouvé refuge en Côte d'Ivoire.

Zida a été retenu "à l'unanimité pour conduire la période de transition ouverte après le départ du président Compaoré par la haute hiérarchie (militaire) et après concertation à l'état-major des armées", apprend-on.

Des manifestants réclamant une transition civile ont été dispersés dimanche matin dans les rues de Ouagadougou par des militaires. Ces derniers ont par la suite tenu une réunion avec l'opposition politique burkinabè, ce qui laisse penser que l’armée pourrait être amenée à associer la société civile et la sphère politique au processus de transition démocratique, selon des médias.

La RADDHO, en ce qui la concerne, affirme dans son communiqué dénoncer "avec vigueur toute tentative de confiscation du pouvoir par l'armée et appelle à un nouveau sursaut du peuple burkinabé pour mettre un terme à une dictature qui n’a que trop duré".

Elle a exigé "la démission des militaires à la tête de l’organe de transition pour le respect du caractère démocratique et civil que doit avoir celui-ci", non sans inviter la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CDEAO), l’Union africaine (UA) et la communauté internationale "à entreprendre des actions concrètes et (à) prendre toutes les mesures idoines pour le retour sans délai du Burkina Faso à l’ordre constitutionnel normal".

La RADDHO invite toutefois "les citoyens et les citoyennes burkinabé à s’abstenir de toutes formes de violence pour préserver la paix, la sécurité et la stabilité sur l’ensemble du territoire national".

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