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Près de 6 milliards FCFA pour sauvegarder l’écosystème marin de sept pays
Publié le jeudi 30 octobre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Près de 6 milliards de francs sont nécessaires pour le financement du Projet protection du grand écosystème marin du courant des Canaries (CCLME) qui vise à inverser la dégradation des écosystèmes marins, a indiqué, mercredi à Dakar, le coordonnateur de l’unité nationale, Birame Samb.

Ce financement est dégagé par le Fonds mondial pour l’environnement (FEM) mais aussi, il y a le co-financement apporté par chacun des pays membres du projet, a dit Birame Samb au cours d'un atelier de lancement du projet.

Le courant des Canaries, a-t- il renseigné, est un courant océanique influencé par le vent qui circule en direction du Sud, le long de la côte nord occidentale de l’Afrique, reliant le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée et le Cap-Vert.

''Il s’agit de l’un des grands écosystèmes marins les plus productifs et les plus diversifiés du monde, sur le plan biologique'', a-t-il indiqué.

Le projet, d'une durée de trois ans, présente, selon lui, ''une originalité en raison de son approche stratégique combinant les pêcheries et la gouvernance dans la gestion de l’écosystème''.

''Il vise également à permettre aux pays participants de traiter les problèmes transfrontaliers prioritaires sur la pêche en déclin, les menaces sur la biodiversité associée et la qualité de l’eau par des réformes de gouvernance'', a expliqué M. Samb.

Ce Projet du grand écosystème marin mobilise 64 millions de personnes, sur 5 400 kilomètres et plus de 2 millions de km2 de zone économique exclusive, selon M. Samb qui a souligné que cet écosystème est ‘’fortement menacé à cause d’usages multiples''.

''Nous avons à partir d’études transfrontalières identifié comme menaces la dégradation des ressources halieutiques notamment la surexploitation de poissons pélagiques côtiers et la raréfaction de certaines espèces démersales'', a fait savoir le coordonnateur du CCLME.

Il y a aussi ''la vulnérabilité de certaines ressources comme les mammifères marins et les oiseaux marins, la dégradation des habitats avec les herbiers qui sont des écosystèmes assez riches pour la survie des populations marines, la détérioration de la qualité de l’eau'', a-t-il souligné.

''C’est pourquoi, ce projet implique à la fois, l’administration des pêches et le ministère de l’Environnement'', a-t-il ajouté.

Face à ces défis transfrontaliers qui dépassent le cadre du Sénégal, ''nous nous sommes accordés sur ces problématiques transfrontalières auxquelles, il faut trouver des solutions'', a indiqué Birame Samb.

''Un groupe de travail a été mis en place pour élaborer un plan stratégique et se pencher sur des solutions qui sont des actions et des mesures, en vue de combattre ces menaces, et faire à sorte qu’à l’avenir, d’ici l’horizon 2025, nous ayons un écosystème sain, géré durablement au profit des 64 millions de personnes qui longent ce courant marin'', a expliqué M. Samb. A cet effet, un document a été produit par ce groupe de travail.

''Il appartient aux Sénégalais de s’approprier cette stratégie en sachant connaître les priorités nationales. A l’issue de cet atelier, nous devons avoir un plan d’action stratégique tenant compte à la fois des observations sénégalaises et des perceptions du Sénégal en matière de mesures au niveau régional'', a dit Birame Samb.

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