Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

APE : une transition de 20 ans prévue pour le secteur privé, selon un officiel sénégalais
Publié le mardi 28 octobre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Une période transitoire de 20 ans a été prévue pour le secteur privé pour lui permettre de se préparer à la concurrence et d'en profiter pour se mettre à niveau, en perspective de la signature des Accords de partenariat économique (APE), a déclaré, lundi à Dakar, le secrétaire général du ministère de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME, Makhtar Lakh.

M. Lakh, qui présidait l’ouverture d’un dialogue régional multi-acteurs sur les Accords de partenariats économiques (APE), a insisté sur la nécessité pour les Etats de l’Afrique de l’ouest, de ratifier ces accords avec l’Union européenne.

''Il n’est nécessaire aujourd’hui de signer ces accords. Mais, pour nos intérêts, tous les secteurs que nous avons jugé bon de protéger seront exclus de la libéralisation du commerce avec la partie européenne'', a-t-il souligné.

Le commissaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en charge de l’agriculture, Marc Lapodini Atouga estime, de son côté, qu'il "incombe aux Etats de l'Afrique de l'ouest de savoir négocier pour tirer la quintessence de ces Accords".

"Il faut que ce soient des Accords gagnant-gagnants entre l’UE et nous", a-t-il dit.

''Nous sommes 300 millions de personnes en Afrique de l’ouest. Posez-vous la question de savoir si nous produisons assez pour nourrir ces 300 millions de personnes. On ne peut donc laisser les populations mourir de faim alors qu’on peut faire quelque chose d’autre'', a-t-il confié à l'APS.

M. Atouga a ajouté: ''Si on ne produit pas, il faut importer. Le tout c’est de pouvoir trouver un équilibre entre les importations et la production''.

Selon Kalilou Traoré, le commissaire de la CEDEAO chargé de l’industrie et du secteur privé, ''les opportunités et les menaces liées aux APE sont certes importantes, mais elles ne peuvent être cependant maîtrisées que si on les considère comme l’élément d’une politique plus ambitieuse pour l’Afrique de l’ouest''.

 Commentaires