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Enquête Plus N° 1007 du 23/10/2014

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Rapport 2014 du programme Waterford Early Learning: C’est le matériel qui manque le moins
Publié le vendredi 24 octobre 2014   |  Enquête Plus


Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie d`ouverture d`un atelier de formation du personnel de l`Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits
La cérémonie d`ouverture d`un atelier de formation du personnel de l`Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits (ANPECTP) s`est tenue aujourd`hui à Dakar. Prévu pour quatre jours, cet atelier financé à hauteur de 69 millions de francs CFA par la CLM va "permettre d`améliorer la situation nutritionnelle des enfants", a soutenu Mme Touré. Photo: Thérèse Diouf Faye, Directrice de l`Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits (ANPECTP)


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L’Agence Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP) a présenté hier le rapport provisoire 2014 du programme Waterford Early Learning (WEL). A l’arrivée, c’est le manque d’équipement et de matériel qui freine le développement de ce programme ambitieux pour la petite enfance.

Lancé depuis 2013, le programme Waterford Early Learning (WEL) consiste en un préapprentissage de l’anglais et un renforcement en mathématiques et sciences selon une technologie informatique basée sur des curricula pour les enfants. Mais des difficultés liées à l’équipement ‘’freinent’’ le développement du programme.

Selon le responsable de la cellule TIC et des systèmes d’informations Mohamed Adama Thiam, les contraintes liées à l’équipement sont dus à sa cherté. ‘’Ça coûte un peu cher et les structures ont besoin d’un minimum de 10 ordinateurs, d’un serveur, et d’équipement réseau. C’est la contrainte majeure. Il faut qu’on ait accès à l’outil parce que nous avons notre programme qui nous sert de support d’introduction de la technologie numérique dans les apprentissages’’, a expliqué le présentateur du rapport.

Pour chaque structure, il faut acheter une licence à 500 $ US. Mais pour la directrice de l’ANPECTP, Thérèse Faye, sa structure est en train de tout faire pour régler le problème. ‘’Il y a déjà un programme avec l’ARTP « connecter la petite enfance », nous attendons les résultats des démarches. D’ici 2015, nous aurons des avancées. Annuellement, nous achetons des machines, mais il faut reconnaître que compte tenu des besoins, nous faisons aussi souvent appel à de bonnes volontés’’, a soutenu Mme Faye. Avant de lancer un appel aux collectivités locales, aux partenaires techniques et financiers, mais aussi au secteur privé de soutenir la petite enfance.

Autre contrainte soulevée par Thérèse Faye, c’est le suivi des enfants après le préscolaire. ‘‘L’enfant qui a eu à bénéficier de ce programme dans les structures de l’ANPECTP doit être suivi à l’élémentaire, c’est notre contrainte principale. C’est le moment de poser la question pour qu’au niveau du ministère de l’Education, on réfléchisse sur comment aider l’enfant à continuer à suivre ce programme et créer cette phase intermédiaire’’, a-t-elle déclaré.

774 enfants enrôlés en 2014

A l’heure actuelle, 4 régions exécutent le programme WEL. Il s’agit de Dakar, Diourbel, Fatick et Matam. En dehors de cela, en termes d’équipement, 10 serveurs et 72 clients ont été déployés dans des structures et 774 enfants sont enrôlés en 2014. ‘’Nous avons une dizaine de sites et pour 2014, nous avons pour ambition de mettre en place 10 autres sites ; et pour 2015, nous comptons mettre en place 15 sites ; ce qui fait un total de 25 sites’’.

L’objet du programme, c’est de connecter aussi les enfants aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Parce que ’’l’analphabète d’aujourd’hui, ce n’est plus celui qui ne sait pas lire ou écrire, mais c’est la personne qui ne maîtrise pas l’outil informatique. Nous sommes en train de faire des efforts pour que ce programme soit présent partout au Sénégal’’, a souhaité la directrice de l’ANPECTP.

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