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Habré : le refus d’extrader deux co-accusés ‘’n’empêchera pas’’ la tenue du procès, selon Human Rights Watch
Publié le mercredi 22 octobre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Hissène
© Autre presse par DR
Hissène Habré


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Le refus du gouvernement tchadien de transférer deux co-accusés de Hissène Habré à la juridiction spéciale en charge de poursuivre les crimes commis pendant son régime n’empêchera pas la tenue du procès, selon Human Rights Watch (URW).

Dans un communiqué rendu public mercredi, l’ONG estime que le gouvernement tchadien ‘’devrait traduire en justice ces deux individus, ainsi que les autres personnes accusées d’avoir commis des crimes pendant le régime de Hissène Habré, dans le respect des standards internationaux’’.

Les Chambres africaines extraordinaires ont annoncé que le gouvernement tchadien avait refusé de leur transférer Saleh Younouss et Mahamat Djibrine, tous deux détenus au Tchad sur la base de plaintes déposées devant les juridictions tchadiennes, rappelle HRW.

''Saleh Younouss était le directeur de la DDS, la police politique de Hissène Habré. Mahamat Djibrine était, selon la Commission d’enquête nationale, l’un des +tortionnaires les plus redoutés du Tchad+’’, écrit l’ONG.

''L’espoir premier des victimes en portant plainte à Dakar en 2000 était de traduire en justice Hissène Habré qui, en tant que chef de l’Etat, contrôlait directement l’appareil sécuritaire. Il est soupçonné d’être le principal responsable des crimes commis par son régime'', a déclaré Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch qui travaille avec les victimes de Hissène Habré depuis 1999.

Selon lui, ''les Chambres africaines extraordinaires vont continuer leur travail et si les juges d’instruction considèrent que les éléments de preuves sont suffisants, le procès de Hissène Habré devrait commencer début 2015''.

Dans son communiqué, HRW souligne que le procureur général des Chambres ''a aussi requis l’inculpation de trois autres officiels de l’administration de Habré suspectés d’être responsables de graves crimes internationaux''.

Il cite notamment les cas de Guihini Korei, un autre ancien directeur de la DDS, Abakar Torbo, ancien directeur du service pénitencier de la DDS et Zakaria Berdei, ancien conseiller spécial à la sécurité de la présidence soupçonné d’être impliqué dans la répression dans le sud du Tchad en 1984.

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