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Enseignement Supérieur: les étudiants âgés de 30 ans et plus n’auront plus de bourse
Publié le vendredi 27 decembre 2013   |  Ferloo


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Marie Teuw Niane


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Les étudiants âgés de plus de 30 ans n’auront plus droit à une allocation de bourse. Cette décision est contenue dans un Arrêté du ministre de l’Enseignement Supérieur, Marie Teuw Niane transmise à la Direction des Bourses. En conférence de presse cet après midi le Directeur des Bourses Lassana Konaté est revenue sur la décision ministérielle du 06 novembre dernier et issue des conclusions de la Commission des Réformes sur l’Avenir de l’Enseignement Supérieur au Sénégal.

Expliquant devant la presse sur la décision ministérielle, le Directeur des Bourses Lassana Konaté précise que la suppression des bourses aux étudiants âgés de 30 ans et plus a pour objectif de les accompagner vers la réussite, partant des critères selon lesquels tout enfant ayant entamé ses études l’âge de 6 ans ou 7 ans peut terminer ses études doctorales avant l’âge de 30 ans, ou tout au plus, même s’il redouble une fois par cycle d’études.

« Sur cette base tout étudiant âgé de 30 ans verra l’allocation de sa bourse arrêtée sauf dans des cas de dérogations pour les doctorants», tient-il à clarifier avant de souligner que les autres critères d’attribution des bourses restent valables ainsi que ceux des aides sociales.

Des étudiants ont vite réagi à cette mesure que Serigne Mbacké Sène de la Coordination nationale des étudiants qualifie, sur les ondes de la Rts, de « discriminatoire », en battant en brèche les critères retenus par les autorités pour prendre une telle décision dans la mesure où «beaucoup d’enfants sénégalais entrent tard à l’école préférant se consacrer aux études coraniques d’abord». Il précise dans la foulée que les étudiants n'ont pas peur d'affronter le marché du travail.

Avant lui d’autres étudiants ont embouché dans la même trompette en estimant que les urgences à régler se trouvent au niveau du logement où 20 étudiants peuvent se trouver dans une même chambre et au niveau de la restauration où des étudiantes en file indienne jusqu’à la porte de l’UCAD, passent de longues heures d’attentes avant d’être servis.

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