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Le Quotidien N° 3514 du 18/10/2014

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Requête - Négociations de paix en Casamance : Le Comité régional des femmes demande des comptes à l’Etat
Publié le lundi 20 octobre 2014   |  Le Quotidien


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© aDakar.com par DF
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Le Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (Crsfpc) demande au gouvernement d’informer l’opinion publique sur l’évolution des négociations avec le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance.
Il y aurait une certaine opacité qui entoure les négociations de paix en Casamance dont les avancées restent inconnues du grand public. Le Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (Crsfpc) / Usoforal (Unissons-nous en Diola) déplore que les populations sénégalaises ne soient pas informées de l’évolution des négociations entre l’Etat et le Mouvement démocratique des forces de la Casamance (Mfdc) pour le retour de la paix dans le Sud du Sénégal. «On ne sait pas ce qui est en train de se faire. Nous voulons savoir, nous avons le droit de savoir. Nous ne savons pas grand chose des négociations», regrette Seynabou Male Cissé, coordonateur du Crsfpc. Elle a étalé ses regrets, hier, lors d’une communication sur la paix en Casamance au Centre international du commerce extérieur(Cices) dans le cadre de la 7e édition du Forum africain.
Admettant que les négociations n’ont pas l’habitude de se dérouler sur la place publique, Seynabou Cissé estime qu’il «y a un minimum d’informations exigé des négociateurs de la part des populations». «Qu’on nous dise où en sommes nous. C’est vrai que c’est des négociations qu’on dit difficiles avec le Mfdc divisé en plusieurs ailes, civil et militaire avec à la tête des chefs militaires qui se réclament de la structure. Nous pensons que l’Etat doit négocier avec toutes les parties se réclamant du Mfdc», conseille le coordonnateur Crsfpc. Etant convaincu que l’accalmie qui prévaut dans la région depuis que les négociations ont commencé entre les deux parties n’a pas connu d’avancées significatives, la patronne du Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance se plaint de cette situation de «ni paix ni guerre» constatée dans le Sud du pays. «Ce n’est pas ce calme dont on a besoin. On veut plus de calme. On veut pouvoir se déplacer dans tout le territoire de la Casamance naturelle sans rencontrer de problèmes. Mais il y a la présence des mines. Il y a, à peine un mois, dix jeunes ont sauté sur une mine, les sept sont morts. Cela veut dire que le problème n’est pas réglé. Nous voulons que ça soit réglé», persiste Mme Cissé.
Regroupant 7000 membres, le Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance s’est toujours battu pour faire entendre la voix des femmes dans la résolution de cette crise trentenaire. Et cela est conforté, selon elle, par la signature de la Résolution 1325 par le Sénégal qui soutient que leurs avis devraient être pris en compte dans le processus de recherche de la paix en Casamance.
Face aux nombreux dégâts causés par ce conflit, qui va de la déchirure du tissu social en passant par l’impact négatif sur le plan économique et sécuritaire, Seynabou Male Cissé invite les organisations de la société du Sénégal et de la sous-région à s’impliquer pour le retour définitif de la paix dans la partie méridionale du Sénégal. «Nous voulons que le conflit casamançais soit une question prise en charge par les mouvements sociaux ouest africains. C’est une question vitale pas seulement pour le Sénégal mais aussi pour la sous-région ouest africaine. Quand il y a élection, tout le monde en parle. Nous voulons que la Casamance soit une question nationale», argumente-t-elle.

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