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Sud Quotidien N° 6438 du 18/10/2014

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Fermeture de la frontière aux éleveurs et étrangers à l’approche de la Tabaski: Aminata Mbengue Ndiaye dit "niet"
Publié le dimanche 19 octobre 2014   |  Sud Quotidien


Aminata
© aDakar.com par DF
Aminata Mbengue Ndiaye
Ministre de l`élevage


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Le ministre de l’Elevage et des Ressources animales, n’est pas en phase avec les acteurs de l’élevage qui souhaitent la fermeture de la frontière aux éleveurs des pays voisins du Sénégal à l’approche de la Tabaski. Elle l’a fait savoir hier, lors de la rencontre du chef du gouvernement, Mahamad Boun Abdallah Dionne avec les acteurs du monde rural.

Lors du conseil interministériel sur le monde rural tenu hier, vendredi 17 octobre 2014, réagissant aux affirmations des éleveurs selon lesquelles l’ouverture du marché national aux éleveurs des pays limitrophes du Sénégal est à l’origine de la mévente de moutons de Tabaski notée cette année, Aminata Mbengue Ndiaye, a laissé entendre qu’elle ne peut être d’accord avec de telles déclarations.

De l’avis du ministre de l’Elevage et des Ressources animales, «un Etat doit être prévenant». Et, à cause de cela, a-t-elle estimé, «nous ne pouvons pas avancer que nous ne feront plus recours aux éleveurs, maliens ou mauritaniens». Et pour cause, renchérit-elle, «l’année dernière, il y’avait un déficit en mouton et cette même année, si on s’était contenté que de la production nationale, la même situation risquerait de se reproduire».

L’autre raison qui fait que l’Etat ne peut pas ne pas se ravitailler dans la sous région est, relève Aminata Mbengue Ndiaye, que «le Sénégal fait parti d’organisations tels que l’Uemoa et la Cedeao. Et, pour ce faire, il n’a plus le droit de fermer ses frontières. Les Mauritaniens et les Maliens peuvent écouler leurs produits au Sénégal et vice-versa». Aminata Mbeugue Ndiaye indique, par ailleurs, que la levée des taxes sur le transport de bétail est minime par rapport à la demande nationale et par conséquent ne peut favoriser un approvisionnement correct du marché.

A la vielle de la fête de Tabaski de cette année, des craintes ont été nourries quant à l’approvisionnent correct du marché national en mouton de Tabaski du fait de l’installation tardif de l’hivernage, la raréfaction du cheptel et l’épidémie de la fièvre à virus Ebola qui sévit dans la sous région. En fin de compte, toutes les craintes ont été dissipées, car la demande fût correctement satisfaite.

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