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Sud Quotidien N° 6437 du 17/10/2014

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Mort de l’étudiant Bassirou Faye tué par un policier, le 14 Août, à l’Ucad: L’État dégage sa responsabilité
Publié le samedi 18 octobre 2014   |  Sud Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le ministre de la justice signe un accord de coopération avec l’Union européenne
Mardi 11 mars 2014- Le ministre de la justice Garde des sceaux a signé un accord de coopération liant l`Etat du Sénégal à l’Union européenne. Sidiki Kaba en a profité pour faire savoir qu`il n`a exercé aucune pression sur le procureur de Matam dans l`affaire de violences politique à Matam. Photo: Sidiki Kaba, Ministre de la Justice, Garde des sceaux


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Après la sortie du procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, pour annoncer le placement en garde-à-vue du policier présumé meurtrier de l’étudiant Bassirou Faye, tué par balle, le 14 août dernier, l’Etat du Sénégal s’est engagé désormais dans une opération de communication pour donner sa position sur ce terrible évènement. C’est le ministre de la Justice, Garde des Sceaux qui est monté au créneau pour déclarer que la responsabilité de l’Etat n’est pas engagée dans ce drame. Car, a estimé Me Sidiki Kaba, le policier en question n’était pas en service. « Il a fait une intrusion qui a été finalement meurtrière», a dit le ministre qui n’a pas écarté l’idée que l’acte criminel contre Bassirou Faye ait des commanditaires.

«C’est un policier qui, de facto, ne devrait pas se trouver sur les lieux. Il n’était pas en service. Il a fait une intrusion qui est finalement meurtrière. La responsabilité de l’Etat n’est pas engagée ». Ces propos sont du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Sidiki Kaba, hier, jeudi 16 octobre 2014, à la Rts. Il se prononçait sur la garde-à-vue du policier présumé meurtrier (répondant au nom de Ouali Tombon-ndlr) qui a été arrêté par le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, suite aux premiers résultats de l’enquête menée par la police, aidée en cela par l’expert balistique.

« D’après les premiers résultats, le policier a cafouillé. Il n’arrive pas lui-même à expliquer clairement les raisons pour lesquelles il était dans le campus. Mais, à toutes les étapes de la procédure, la présomption d’innocence sera respectée », a expliqué d’emblée le ministre de la Justice.

Toujours dans son argumentaire, Me Sidiki Kaba a tenu à préciser que « sa présence sur les lieux en possession d’une arme et le manque d’une balle dans sa dotation de munitions » constituent à suffisance des preuves pour la mise aux arrêts du policier. Pour le ministre, « il n’a pas été en mesure de dire où se trouve cette balle. Il s’est contenté de dire que je l’ai utilisé pour un tir d’essai ».

Rappelant qu’il y a eu des crimes sans criminels, des assassinats sans assassins, des cadavres sans coupables pour donner l’exemple de Balla Gaye et Omar Blondin Diop, martyrs de l’Ucad, le ministre a souligné que pour cette fois, « l’Etat a montré que le crime ne sera pas impuni ».

Face à cette nouvelle démarche de l’actuel régime, Me Sidiki Kaba a relevé que « le Sénégal va, à partir de toutes ces situations, s’engager à élucider les crimes qui ont souvent émaillé la vie de la Nation ». « Il faudrait faire en sorte que justice soit rendue. Cela permettra l’apaisement des ayant-droits, des victimes. Cet engagement, nous tenterons de le faire à chaque fois que de besoin », a-t-il indiqué.

Néanmoins, il a rappelé que cela ne signifiait pas que « nous prendrons la décision à la place de la Justice. Vous savez pertinemment que nous sommes tous tenus par la glorieuse incertitude du résultat judiciaire». Dons son argumentaire, Me Sidiki Kaba n’a pas enfin écarté l’idée que l’acte criminel contre Bassirou Faye soit commandité. «Il y a une question simple qu’il faut se poser. A qui profite le crime ? Il ne profite évidemment pas au régime du président Macky Sall qui l’a placé sous le signe de l’Etat de droit. Pourquoi est-il (le policier-ndrl) venu ce jour ? Peut-être s’il y a un commanditaire, nous serons la vérité», a-t-il conclu.

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