Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Un chercheur sénégalais souligne l’importance des laboratoires dans l’éradication du Sida
Publié le jeudi 16 octobre 2014   |  Agence de Presse Africaine


Le
© Autre presse par DR
Le professeur Souleymane Mboup, coordonnateur du West african network for TB, aids and malaria (WANETAM)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le professeur sénégalais, Souleymane Mboup, a souligné jeudi à Dakar, l'importance et le rôle éminent des laboratoires dans le combat pour l'éradication du Vih-Sida d'ici à 2030 conformément aux vœux de la communauté internationale.

"La communauté internationale veut parvenir à ce que 90% des personnes vivant avec le Vih connaissent leur statut sérologique d'ici à 2030. Elle veut également que 90% diagnostiquées séropositives bénéficient d'un traitement antirétroviral, et 90% des personnes sous traitement parviennent à un état de suppression de charge virale. Cet objectif des trois 90 ne peut être atteint sans les laboratoires", a dit le professeur Mboup, chef du laboratoire de bactériologie virologie de l'hôpital Aristide Le Dantec.

Il s'exprimait à l'ouverture de la 9-ème session du Diplôme universitaire de rétrovirologie biologique de Dakar. Cette session qui se déroule du 16 octobre au 15 novembre est organisée par l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, en collaboration avec Gip Esther, l'Organisation mondiale de la santé et le laboratoire bactériologie virologie du centre hospitalier universitaire de l'hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.

Selon lui, la mise en œuvre de l'objectif "90, 90, 90" nécessite "une amélioration spectaculaire de l'accès aux tests pour diagnostiquer l'infection à Vih pour les adultes et enfants".

"Ce qui ne peut non plus être fait sans recourir aux laboratoires. Pour ce faire, l'initiative d'accès au diagnostic a été lancée. Pour définir sa mise en œuvre et la structure de coordination et proposer une première série d'activités, un comité de pilotage a été formé", a ajouté le professeur Mboup.

Le cours de rétrovirologie biologique a permis de former plus de 300 biologistes africains issus d'une vingtaine de pays.

 Commentaires