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Sud Quotidien N° 6433 du 13/10/2014

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CREI- Poursuites contre l’ancien président Wade: Macky Sall n’a pas le pouvoir de s’y opposer
Publié le mardi 14 octobre 2014   |  Sud Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le chef de l`Etat a reçu le rapport annuel du CESE
Dakar, le 24 Septembre 2014- Le président Mcky Sall a reçu le rapport annuel 2013 du Conseil économique social et environnement(CESE). Le président de la République, Macky Sall, a demandé mardi au Conseil économique, social et environnement(CESE) de faire une étude d’évaluation sur le Code des marchés publics.


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Dans une interview à paraitre cette semaine dans Jeune Afrique et annoncée hier, sur les ondes de Rfi, le Chef de l’Etat Macky Sall déclare qu’il n’a pas le «pouvoir de s’opposer à la CREI, si celle-ci décidait de poursuivre l’ancien président de la République (Ndlr, Abdoulaye Wade) ». Le Premier des Sénégalais précise « qu’il ne lui appartient pas de poursuivre en justice l’ancien président de la République… » Par ailleurs, dans le même entretien, Macky Sall répond à une question relativement à la supposée implication de sa famille (son épouse, ses frères etc.) dans la gestion des affaires de l’Etat.

Le président de la République, Macky Sall a déclaré dans une interview (annoncée hier sur les ondes de Rfi) à paraître cette semaine à Jeune Afrique et relativement à d’éventuelles poursuites contre l’ancien Chef de l’Etat, Me Wade :«Je n’aurais même pas le pouvoir de s’opposer à la CREI, si celle-ci décidait de poursuivre l’ancien président de la République (Ndlr, Abdoulaye Wade) ». Et le chef de l’Etat Macky Sall de poursuivre : « Il ne m’appartient pas de poursuivre en justice l’ex Président, c’est au juge d’apprécier l’implication de telle ou telle personne ».

Dans la même interview à paraître sur Jeune Afrique, le président de la République parle de son prédécesseur en ces termes : « Nous lui devons estime et considération… Même si Abdoulaye Wade ne me ménage pas, moi je le ménagerais, ne serait-ce qu’en raison de son grand âge »

Par ailleurs, interpellé sur le fait qu’on prête à Marème Faye, son épouse, un grand pouvoir, et reproche la présence de son frère et d'autres membres de sa famille sur les listes de la mouvance présidentielle lors des dernières élections locales, Macky Sall est sorti de ses gonds : «Je peux comprendre beaucoup de choses, sauf la mauvaise foi. Comment on peut comparer ces deux situations? De qui parle-t-on?

De mon frère (Aliou Sall, Ndlr) ? S'il avait été nommé par décret à une haute fonction, ou s'il avait obtenu un tel ou tel marché, ces critiques seraient pertinentes. Mais il a été élu dans une ville, Guédiawaye de 500.000 habitants, dans la banlieue de Dakar, où il s'est battu aux côtés de ses camarades du parti, et sans mon soutien d'ailleurs. Comme mon beau-frère à Saint-Louis (Mansour Faye, Ndlr). Ce sont des élections et non une désignation.

Si je pouvais intervenir, forcer la décision, mon parti aurait-il perdu à Dakar ou dans d'autres villes? Quant à mon épouse (Marème Faye Sall, Ndlr), elle est à mes côtés comme toutes les épouses du monde. Nous discutons. Elle travaille avec sa fondation qui cherche des investisseurs, notamment dans le domaine de l'éducation.

Et alors? Aujourd'hui, on parle d'elle, demain ce sera mon fils... Heureusement, il est encore petit, sinon on m'accuserait de réduire mon mandat pour lui céder la place! Soyons sérieux! Les sénégalais méritent mieux que ce genre de polémiques».

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