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Lutte contre le Sida : le plan stratégique 2014-2017 opte pour plus ‘’d’efficacité’’ (Safiatou Thiam)
Publié le mardi 14 octobre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le Plan stratégique de lutte contre le Sida pour la période 2014-2017 va changer de paradigme et d’orientations pour plus ‘’d’efficacité et d’impact général ‘’ à cause de la raréfaction des ressources allouées à la prise en charge de la maladie, a indiqué lundi à Kaolack, le docteur Safiatou Thiam, secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS).

‘’Cela veut dire axer nos interventions de riposte contre la maladie sur les programmes qui marchent, c’est- à-dire une gestion axée sur les résultats, une gestion qui cible en priorité les personnes et zones vulnérables (pôles industriels, plateformes touristiques etc.), pour avoir un impact général et plus d’efficacité’’, a-t-elle expliqué.

Elle s'exprimait lors d’une réunion de partage du Plan stratégique de lutte contre le Sida pour la période 2014-2017 entre le secrétariat exécutif du CNLS et les membres du comité régional de lutte contre le Sida.
Mme Thiam a expliqué que ce changement de paradigme de lutte est dû à la décision de certains partenaires financiers qui soutiennent le Sénégal dans la lutte contre la maladie de revoir à la baisse leurs subventions et d’un retrait pour d’autres.

‘’Ces partenaires, a-t-elle indiqué, dans leur ensemble assurent à hauteur de 80% le financement de la lutte contre le Sida’’.

‘’Donc, a-t-elle relevé, si ces derniers décident de se retirer ou de diminuer leurs subventions, il est clair qu’on va vers des problèmes si rien n’est fait (…). L’Etat en ce qui le concerne contribue déjà à hauteur de 2 milliards 486 millions de nos francs dans le financement de la lutte, par conséquent ne peut, pas assurer intégralement l’exécution intégrale des programmes’’.

''L’Etat ne peut pas tout faire, tout financer, tout prendre en charge'', a-t-elle soutenu, indiquant que ''la conséquence, pour nous, c’est de réadapter notre PSN, selon nos priorités de lutte, mais aussi réfléchir sur de nouvelles sources de financements qui pourront pérenniser et soutenir les programmes de lutte contre le Sida’’.

Parmi ces nouvelles sources de financements, la secrétaire exécutive du CNLS a suggéré entre autres alternatives, les collectivités locales mais aussi le secteur privé national.

‘’Les collectivités locales peuvent dans leur politique sociale inclure des lignes de crédits pour soutenir au plan local la lutte contre le Sida, le secteur privé peut aussi contribuer à l’effort de lutte et de prévention de son personnels’’, a-t-elle souligné.

Toutefois, elle a précisé, au passage, que sur tous ces points, il va falloir encore porter le plaidoyer de mobilisation des ressources auprès de ces gens pour qu’ils comprennent l’importance à soutenir les programmes de lutte contre le Sida.

La région de Kaolack est la première étape d’une tournée nationale de rencontres périodiques entre le secrétariat exécutif du CNLS et les comités régionaux de lutte contre le Sida sur le Plan stratégique de lutte contre le Sida pour la période 2014-2017.

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