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Premier atelier du Réseau africain de formation et de recherche en géographie et santé urbaine

Publié le lundi 13 octobre 2014 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Premier atelier du Réseau africain de formation et de recherche en géographie et santé urbaine
Dakar, le 13 Octobre 2014- Le premier atelier du Réseau africain de formation et de recherche en géographie et santé urbaine s’est ouvert lundi à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), sous l’égide du recteur de l’UCAD, le Professeur Ibrahima Thioub, et du Coordonnateur du Réseau africain de formation et de recherche en géographie et santé urbaine, le Docteur Blaise Nguendo-Yongsi de l`Université de Yaoundé (Cameroun).

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Le premier atelier du Réseau africain de formation et de recherche en géographie et santé urbaine s’est ouvert lundi à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), sous l’égide du recteur de l’UCAD, le Professeur Ibrahima Thioub, et du Coordonnateur du Réseau africain de formation et de recherche en géographie et santé urbaine, le Docteur Blaise Nguendo-Yongsi de l’Université de Yaoundé (Cameroun).

L’objectif de cet atelier est de faire une analyse des besoins de formation, des expériences en cours, et des programmes de recherche, afin d’établir le montage institutionnel du Réseau.

Selon les organisateurs, ’’cet atelier réunit une trentaine d’enseignants-chercheurs des Sciences sociales et des Sciences de la santé des universités membres du Réseau ou ayant une activité de soutien à l’enseignement’’.

Saluant ’’une initiative qui met en exergue des questions de plus en plus
actuelles’’, le Docteur Cheikh Bécaye Gaye, qui représentait le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à la cérémonie d’ouverture, a insisté sur l’importance de cet atelier pour son ministère.

’’Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a-t-il souligné, ne peut que se réjouir d’une telle initiative qui participe du choix du Sénégal de développer un système d’Enseignement supérieur et de Recherche dynamiques, levier du développement économique et social.’’

’’En général, les étudiants en géographie ont du mal à être placés sur le marché de l’emploi. Mais s’ils se spécialisent en géographie sanitaire, tel que le propose cet atelier, ce sera certainement plus facile et ils seront plus utiles, avec tous les problèmes sanitaires auxquels nous faisons face aujourd’hui, notamment le virus du Sida et le virus Ebola’’, a-t-il ajouté.

Le Professeur Ibrahima Thioub a salué la ’’diversité des participants [à cet atelier], qui augure un partage fructueux’’.

’’Ce réseau fait valoir le fait que la santé n’est pas du ressort exclusif de la médecine. Il initie le décloisonnement de nos enseignements facultaires et disciplinaires en regroupant sociologues, médecins, économistes, démographes, biologistes, etc., autour de la lecture spatiale de la santé, il est source d’échanges mutuels très enrichissants’’, a-t-il déclaré.

Selon lui, ’’il ne s’agit pas ici d’une réflexion qui s’enferme dans les murs de l’UCAD, mais une initiative d’ouverture qui est le fondement de la validité et de la lisibilité des enseignements de l’UCAD, donc de leur reconnaissance sur le plan international’’.

Le Docteur Blaise Nguendo-Yongsi, coordonnateur du Réseau, estime que ’’seul un réseau dans lequel sont rassemblées les intelligences ressortant des diverses disciplines pourrait permettre d’éclairer les inégalités socio-territoriales de santé dans les villes africaines’’.

’’La construction des savoirs sur les liens entre dynamiques territoriales et dynamiques sanitaires appelle à l’élaboration d’une plateforme pluri et interdisciplinaire aux fins de renforcer le dialogue entre les sciences biomédicales et les sciences humaines et sociales’’, a-t-il indiqué.

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