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Le Soleil N° 13072 du 23/12/2013

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Le Sénégal a atteint tous les objectifs quantitatifs, estime le Fmi
Publié le mardi 24 decembre 2013   |  Le Soleil


Christine
© Autre presse par DR
Christine Lagarde, directrice générale du FMI


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Les perspectives de l’économie sénégalaise restent favorables, estime le Fonds monétaire international (Fmi) dans un communiqué de son Conseil d’administration. Cependant, il exhorte l’Etat à une gestion macroéconomique prudente. Selon un communiqué du Conseil d’administration du Fonds monétaire internationale (Fmi), le Sénégal a atteint tous les objectifs quantitatifs fixés dans le programme appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe) du Fonds pour la mi-2013. « L’évolution et les perspectives économiques du Sénégal restent également favorables », lit-on dans un communiqué. Le conseil d’administration de l’institution financière internationale, qui a conclu vendredi, la sixième revue des résultats économiques obtenus par le Sénégal dans le cadre du programme Ispe, a également constaté une accélération légère de l’activité et un bon comportement de la croissance du produit intérieur brut (Pib) qui, selon lui, devrait atteindre 4 % en 2013 pour augmenter en 2014. La hausse des prix à la consommation étant inférieure à 1 %, l’inflation reste modérée, souligne le communiqué. Le Fmi invite le Sénégal à continuer dans la voie d’une gestion macroéconomique prudente, de manière à préserver la viabilité de la dette et à reconstituer les marges de manœuvres budgétaires. «L’objectif fixé pour le déficit budgétaire en 2013 reste à la portée des autorités, constate le Fmi, qui estime qu’une nouvelle réduction du déficit est attendue en 2014 ».

L’énergie, obstacle majeur à la croissance économique

L’obstacle majeur à la croissance économique du Sénégal reste la lenteur des réformes dans le secteur de l’énergie qui comporte, du même coup, des risques budgétaires considérables, estime le conseil d’administration du Fmi, qui a conclu vendredi, la sixième revue des résultats économiques obtenus par le Sénégal dans le cadre du programme Ispe. Par la voix de son président par intérim, Min Zhu, le Fmi exhorte ainsi le Sénégal à accélérer la mise en place de technologies efficaces et d’axer son plan d’investissement sur un nombre réduit de projets essentiels avec un calendrier d’exécution réaliste. « La situation du secteur (y compris le coût budgétaire véritable du soutien qui lui est accordé), la stratégie de réforme et son exécution doivent être clairement communiquées à toutes les parties prenantes, recommande le Fmi.

Accélérer les réformes
Le Sénégal a atteint tous les objectifs quantitatifs du programme appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe). Cependant, les résultats restent « mitigés », estime le directeur général adjoint et président, par intérim, du Fonds monétaire international (Fmi), Min Zhu, en cause, les lenteurs notées dans l’exécution des réformes. « Les résultats obtenus du programme sont mitigés. Tous les objectifs quantitatifs fixés par ce programme pour la mi-2013 ont été atteints, mais l’exécution des réformes structurelles a ralenti notablement et la plupart des repères structurels ont été atteints avec retard », a affirmé M. Zhu.
Pour atteindre les objectifs futurs, l’institution financière internationale exhorte les autorités sénégalaises à élargir l’assiette des recettes et à rationaliser les dépenses courantes, tout en prévoyant d’accroître l’investissement public et de développer le dispositif de protection sociale. «Une accélération de l’exécution du programme de réformes structurelles, y compris les réformes de la gestion des finances publiques, serait fort bénéfique », a également soutenu le directeur général adjoint et président par intérim. Le Fmi est d’avis que la «réforme des agences publiques et la plus grande utilisation des analyses coûts-bénéfices pour la sélection des projets d’investissement amélioreront la transparence et l’efficience des dépenses publiques ». L’institution financière mondiale pense aussi qu’une meilleure maîtrise de la masse salariale permettra d’éliminer les inefficiences et de dégager des ressources pour les dépenses sociales.

Adama MBODJ

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