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Le Quotidien N° 3506 du 9/10/2014

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Soutien à la candidature de Compaoré : Macky vote pour un wax waxeet au Burkina
Publié le vendredi 10 octobre 2014   |  Le Quotidien


Macky
© aDakar.com par DF
Macky Sall a procédé à la pose de la première pierre de la cité de l`émergence
Dakar, le 23 Septembre 2014- Le président Macky Sall a procédé à la pose de la première pierre de le cité de l`émergence. D`un coût global de 17 milliards de Fcfa, la cité de l`émergence va abriter 17 tours et sera bâtie sur le site de l`ex garage "Pompiers".


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Dakar roule-t-il pour Blaise Com­paoré, à propos de la Prési­dentielle 2015 au Burkina Faso ? On est tenté de répondre par l’affirmative. En effet, si l’on en croit le site jeuneafrique.com visité hier par le journal Le Quotidien, «le Président sénégalais Macky Sall a expliqué à des visiteurs français qu’il valait mieux laisser le Président burkinabè se représenter en 2015, même après 28 ans de pouvoir».
Ce point de vue du Président Sall, qui a en effet reçu Annick Gi­rardin, la secrétaire d’Etat française au Déve­loppement et à la Franco­phonie, le 12 septembre à Dakar, s’explique, d’après toujours le site de l’hebdomadaire panafricain édité en France, par «la stabilité sous-régionale dont Blaise Com­paoré serait l’un des ga­rants».
Une telle position du premier des Sénégalais peut surprendre à plus d’un titre. Comment Macky Sall pourrait-il défendre une violation de la Constitution au «Pays des hommes intègres», après avoir farouchement combattu la troisième candidature de son prédécesseur, Maître Abdoulaye Wade, aux côtés de ses alliés d’aujourd’hui et d’éminents membres de la Société civile sénégalaise ? Un soutien de Macky Sall à Compaoré ne signifierait ni plus ni moins qu’une approbation sous une autre forme du «wax waxeet» de Abdoulaye Wade en 2012. Rien ne diffère entre les deux situations, à part le pays.
La noblesse de la lutte menée en 2012 contre la troisième candidature du Président Wade devait pousser un tant soit peu le chef de l’Etat sénégalais à ne pas s’afficher en faveur de son homologue burkinabè. Adopter la neutralité à défaut d’opter de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures de ce pays ami devrait être la posture qui sied pour un chef d’Etat élu de manière éclatante au suffrage universel.
Aujourd’hui, le Burkina Faso est à la croisée des chemins. La vie politique y est bloquée du fait de négociations entre les deux camps – op­position et pouvoir – qui n’avancent pas, faute d’un accord sur les termes du dialogue. La Cons­titution burkinabè ayant réglé l’équation d’une énième candidature de Blaise Com­paoré, il serait mal venu de ne pas suivre la claire indication que donne la Charte fondamentale du Faso.

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