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Kolda dans la frénésie des préparatifs de la Tabaski
Publié le vendredi 3 octobre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Anta
© aDakar.com par DF
Anta Sarr offre des moutons aux familles démunies
La déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Anta Sarr a procédé, mardi à Dakar, au lancement de la distribution de moutons et des appuis financiers aux familles vulnérables à l`occasion de la Tabaski.


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La folle ambiance qui d’habitude s’empare de la ville de Kolda, à la veille de chaque Tabaski, semble avoir décuplé cette année, a constaté le correspondant de l'APS.

La capitale régionale est en effet comme devenue un passage obligé pour les populations du département et ses environs. Une situation qui s’explique par la fermeture des principaux points de commerce de la région, dont les marchés hebdomadaires pour cause de virus Ebola.

Faute de pouvoir aller vers d’autres marchés, les populations n’ont d’autre choix que de se rabattre sur Kolda, pour les besoins des préparatifs de la Tabaski. Une situation qui fait le grand bonheur des commerçants et des tailleurs.

En fait, c’est une véritable frénésie qui s’est emparée de la ‘’capitale du Fouladou’’, surtout du marché central qui, par ces temps qui courent, abondent de tissus et de chaussures. Des produits très prisés par les populations.

Des marchands ambulants venant des autres régions du pays y ont même pris leur quartier. Ces commerçants, qui sont à la merci des pluies qui s’abattent sur la ville, exposent des tissus et des chaussures ainsi que d’autres articles le long des principales artères.

Et leur technique de vente consiste à casser les prix proposés par les commerçants établis à Kolda, dont les articles sont jugés chers par les clients.

‘’Nous avons l’habitude, chaque année, de faire le déplacement sur Kolda. Je suis ici avec mes deux frères, nous venons de Kaolack. Les tissus et chaussures que nous avons sont à la portée de toutes les bourses, car vous pouvez avoir des tissus ou des chaussures à moindre coût’’, explique Falou.

Faisant preuve de finesse, Modou qui a établi ses quartiers non loin de Falou, fait tout pour attirer la clientèle vers ses produits. En faisant usage de ses talents d’artiste et d’animateur.

Au rythme d’une musique amplifié par un haut parleur, il exécute quelques pas de distance pour égayer et attirer l’attention des clients.

Si les commerçants disent faire de bonnes affaires, les tailleurs eux affirment souffrir de retards de paiements de la part de leurs clientèles, indiquant que certains versent la moitié des prix convenus, en prenant prétexte de l’ouverture des classes.

Et pour couronner le tout, les rares clients qui viennent du monde rural se réfugient derrière le manque d’argent, pour éviter de passer aller à la caisse.
D’autres jouent tout simplement aux prolongations, en allant faire la queue devant les structures financières en disant vouloir récupérer de l’argent envoyé par des expatriés.

D’autres faisant partie des bénéficiaires des bourses familiales s’en vont se mettre devant les files devant les bureaux de la poste, comme ce fut le cas mercredi et jeudi. Jours où ils y étaient particulièrement nombreux.

Du côté des coiffeurs, c’est aussi une forte affluence, en particulier dans les salons dédiés à la clientèle féminine. Ici, les clientes sont reçues par ordre d’arrivée, même si dès fois on enfreint la règle, en donnant la priorité aux plus fidèles.

Concernant le bétail, les moutons commencent à arriver dans la capitale du Fouladou. Malgré cela, certains vendeurs s’accrochent encore à des prix jugés élevés.

Dans la plupart des cas, en effet, il ne faut pas débourser moins de 70.000 FCFA acquérir un mouton. Toutefois, les Koldois croient fermement à une baisse des prix avant la Tabaski.

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