Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article



 Titrologie



Sud Quotidien N° 6425 du 1/10/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Education

Fermeture de l’Ucad: Le SAES reprécise la pensée de Thierno Madani
Publié le jeudi 2 octobre 2014   |  Sud Quotidien


Ucad:
© aDakar.com par DF
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Dans la livraison des quotidiens d’hier mardi 30 octobre, il est annoncé que, Thierno Madani Tall, le Khalife de Thierno Feu Mountaga Tall, après une visite qu’il a effectuée à l’Ucad, la vielle, a plaidé pour la fermeture du temple du savoir afin que des solutions soient trouvées aux problèmes qui sévissent dans ces lieux. Face à ces propos, le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), Seydi Ababacar Ndiaye parle d’une mauvaise traduction des propos du guide religieux, qui s’exprimait souligne-t-il en langue Poular.

Traduire, c’est trahir, dit l’adage. Selon le secrétaire général du Syndicat automne des l’enseignants du supérieur (Saes), les propos attribués au Khalife de Feu Thierno Mountaga, demandant la fermeture de l’Université cheikh Anta Diop de Dakar ont été mal interprétés.

Seydi Ababacar dénonce une traduction infidèle des propos du marabout. «Il parlait en langue Poular et il y avait un traducteur en la personne de Cheikh Ameth Tidiane Hann et ce dernier ne traduisait pas exactement ce qu’il disait. Je comprends très peu la langue, mais j’ai bien senti que celui qui traduisait ne le faisait pas fidèlement».
A en croire Seydi Ababacar Ndiaye, le Khalife a simplement indiqué que si cela est nécessaire pour résoudre les problèmes, il faut y recourir et dans ce cas, poursuit-il, «le Khalife a été prudent en se disant toujours dans la mesure du possible».

Le secrétaire général du Saes voit mal le khalife de la famille omarienne faire une telle requête, car soutient-il, «Thierno Madani est un régulateur social et il a une voix qui porte, il sait aussi qu’il ne détient pas toute la latitude pour exiger la fermeture de l’Ucad».

Continuant dans la même lancée, le secrétaire général du Saes, trouve que, Thierno Madani a juste dit que les étudiants doivent être dans les conditions idéales pour mener à bien leurs études.

Seydi Ababacar Ndiaye trouve que la visite de Thierno Madani, vise à trouver des solutions aux problèmes de l’Ucad mais ne tente nullement pas d’arrêter les cours.

LE NIET DES ETUDIANTS

Les propos attribués à Thierno Madani Tall et selon lesquels, il faut fermer l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) pour une période d’un ou deux ans, ne sont pas approuvés par les Etudiants.
En cette période d’arrêt des cours, jusqu’au mois d’octobre, l’Université Cheikh Anta Diop est désertée par ses occupants.
Seuls quelques Etudiants sont présents dans le campus social où les travaux de réfection des pavillons sont les seuls bruits qui perturbent la quiétude des lieux.

Pape Sarr, un étudiant de la faculté des sciences juridiques et politiques tranche net dés qu’on l’interpelle sur la question. «Si c’était un mois, on pourrait comprendre, mais deux ans c’est trop!», martèle-t-il.
Abondant dans le même sens, Moussa Diemé, étudiant à la faculté des lettres et sciences humaines ajoute, «dans ce cas, les étudiants seront transférés dans les autres universités. Ce qui ne sera pas facile. On peut régler les problèmes de l’Ucad sans vraiment arrêter son activité».

Jacqueline, une étudiante à la faculté de médecine pharmacie et d’odontologie quant elle, s’inquiète dans ce cas du devenir de la formation surtout dans cette période où le taux de chômage est important.

 Commentaires