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Le Quotidien N° 3497 du 27/9/2014

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PODOR - Ndiaga Sylla sur la confirmation de Aïssata Tall Sall par la Cour suprême : «Cette décision préserve notre système électoral des fossoyeurs»
Publié le lundi 29 septembre 2014   |  Le Quotidien


Aissata
© Autre presse
Aissata Tall Sall, Député, maire de Podor
Aissata Tall Sall, Député, maire de Podor


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Pour Ndiaga Sylla, le verdict de la Cour suprême, qui a tranché en faveur de Aïssata Tall Sall, «restaure la dignité de la justice». Cet expert électoral et membre du Jëf jël estime en même temps que la juridiction a «préservé notre système des fossoyeurs».
Suite à la délibération de la Cour suprême qui confirme la victoire de Aïssata Tall Sall à la mairie de Podor, Ndiaga Sylla se livre à un diagnostic du système électoral sénégalais. Pour M. Sylla, notre système électoral est une référence qu’il faut préserver. Il dit dans ce sens : «Ce qui me dérangeait tant, c’est le discrédit que le traitement de ce contentieux jette sur notre système électoral en dépit des avancées notoires reconnues par tous les acteurs.» Ndiaga Sylla est revenu sur certains aspects du fichier électoral comme «le non-retrait d’environ 200.000 cartes d’électeurs à travers le pays parmi lesquels on pouvait compter celles de personnes décédées en 2012». Il soutient que ces cartes non retirées n’ont «jamais été un moyen de fraude malgré l’enjeu de l’élection présidentielle de 2012». En plus, le système de gestion de ces cartes et les procédures d’identification de l’électeur ne permettent pas leur utilisation frauduleuse, d’après Ndiaga Sylla, qui note que «si un tel procédé avait été possible, seuls les tenants du pouvoir en auraient les moyens par la réédition des cartes d’électeurs des personnes décédées.» Cet expert électoral souligne que «l’argument principal qui a motivé la décision de la Cour d’appel de Saint-Louis semble reposer sur le vote supposé d’électeurs décédés dans le bureau en question». Or, souligne-t-il, «la radiation a eu lieu pendant la période de révision des listes électorales».
M. Sylla affirme que «l’identification de l’électeur est une pratique strictement régie par la loi électorale à plusieurs étapes du processus, notamment pendant le vote», notamment par l’article L.76 du code électoral dans son alinéa 1. Et par rapport à la jurisprudence sur l’appréciation de la sincérité du scrutin, il revient au juge du contentieux électoral d’apprécier la sincérité du scrutin, mais aussi les autres acteurs peuvent, à travers des mécanismes de supervision et de contrôle, attester de la régularité des élections, en se fondant sur la qualité du système électoral, selon Sylla. Il en déduit que «l’annulation systématique décidée par la Cour d’appel de Saint-Louis ne s’imposait pas encore, dés lors qu’elle a détourné la volonté du corps électoral podorois par la proclamation d’un nouveau vainqueur».
«En définitive, la Cour suprême, en confirmant Me Aïssata Tall Sall à la tête de la mairie de la commune de Podor, atteste du bien fondé des résultats proclamés par la Commission départementale de recensement des votes. Cette décision respecte la volonté du corps électoral podorois, préserve notre système électoral des fossoyeurs et restaure la dignité de notre justice», conclut-il.

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