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Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

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Demande de renvoi du procès pour absence de Bibo: A l’écoute de la Cour
Publié le vendredi 26 septembre 2014   |  Sud Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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La défense a introduit et défendu le renvoi du procès pour permettre à Bibo de se soigner. La partie civile et le ministère public contestent les raisons du renvoi. La cour a mis l'affaire en délibéré et se prononce aujourd'hui.

Aussitôt la dispense de comparution accordée à Alioune Samba Diassé et le renvoi de sa confrontation avec les autres co-prévenus jusqu’à lundi, la cour a voulu déclencher une procédure relative à l’interrogatoire d’Ibrahima Abou Khalil dit Bibo . Elle est revenue sur le déplacement qu’elle a effectué à la clinique du cap Manuel aux fins d’entendre le co-prévenu. Mais c’est mal compter sur la défense de Bibo qui , a longuement expliqué les raisons pour lesquelles son client est dans l’incapacité intellectuelle et physique d’assister au procès. “Bibo est très affaibli intellectuellement et physiquement et n’est pas en mesure de répondre aux questions de la cour”, a averti son avocat, Me Leyti Ndiaye. Selon lui, «le renvoi permettra à Bibo d’honorer son rendez-vous à la vie( se soigner) avant de satisfaire son rendez-vous judiciaire ».

La partie civile de son côté n’est nullement gênée de la poursuite du procès et a rejeté les arguments tendant à renvoyer le procès. “Rien ne s’oppose à ce que le procès puisse continuer. Les avocats de Bourgi ne sont là que pour faire des observations. Il n’y a pas lieu de le surseoir ” a défendu Me Félix Sow ,avocat de la défense.
Antoine Félix Diome, substitut du procureur spécial, a pour sa part écarté les idées plaidant au renvoi. «après avoir satisfait à toutes les formalités requises, la cour a raison de poursuivre le procès. Ainsi, le prévenu sera jugé contradictoirement” a –t-il dit.

Après avoir écouté toutes les parties exposant leur raisonnement, la cour a finalement suspendu l’audience qui reprendra aujourd’hui.

PRODUCTION DE DOCUMENTS A L’AUDIENCE : C’EST LA FIN D’UN SUSPENS

L’éternel débat autour de la production des preuves est rangé aux oubliettes puisqu’il a été tranché par la cour. Dans le même registre, elle fait obligation au parquet spécial de communiquer les documents à la défense qui s’est longtemps plaint de l’absence de communication.

A moins d’un revirement de l’une des parties, la production de pièces non quotées comme élément de preuve est désormais réglée par la cour. Cela, au terme de plusieurs joutes oratoires d’avocats de la défense et du parquet spécial ponctuées d’arguments et de contre-arguments relativement à la nécessité de produire les pièces à l’audience. La cour a estimé que: “toute pièce non quotée devra être communiquée à toutes les parties”. Et d’ajouter: “Les parties impliquées demanderont un délai pour pouvoir discuter des pièces produites à l’audience. La cour de son côté appréciera la valeur probante des pièces produites”

Obligation faite au parquet spécial de communiquer les pièces à la défense

La défense de Karim s’est plaint à la barre de l’absence de communication de documents de la part de son client. Prenant la parole, le procureur spécial a montré tout son désaccord de se plier à la volonté d’un prévenu qui ne répond pas à ses obligations. “ comment un prévenu qui a refusé de répondre aux questions de la cour, de la partie civile, du parquet spécial peut demander la communication des piéces”, s’est interrogé Alioune Ndao. D’un ton ironique, il a embouché la même trompette que Karim lors de son interrogatoire à la cour.

“Tant que Bibo ne comparait pas et que le prévenu Karim Wade ne répond pas aux questions qui lui sont posées, je ne communiquerai aucune pièce” a-t-il averti. Ce qui fait dire à Me Seydou Diagne que: “c’est le principe du contradictoire qui oblige la communication des pièces produites »

Comme pour apaiser la situation, la cour après une suspension d’audience a demandé au parquet spécial de communiquer les pièces aux prévenus. “Les prévenus ont la liberté de choisir la stratégie voulue, et le parquet spécial doit assurer la communication des pièces à toutes les parties” a –t-elle tranché.

ECHOS ....ECHOS...

J'ai failli jeter ma robe
C'est pathétique, mais c'est la réalité. Il a raconté hier, que le jour où on a tenté de comparer le Sénégal, pays de droit de l'homme à l'Egypte de Moubarack pour justifier la comparution de Bibo Bourgi, il a failli jeter sa robe dans la salle

Les messages de Bibo à partir de sa clinique
Bibo n'est pas du tout content de la façon dont une frange des Sénégalais apprécie sa situation. D'après son avocat, Me Leyti Ndiaye qui a transmis ses messages, il se considère innocent et a hâte de participer au procès pour le prouver. Aprés son rendez-vous à la vie, a indiqué son avocat Me Leyti Ndiaye, il répondra à son rendez-vous judiciaire pour tirer au clair toute cette affaire.

Me Amadou Sall gagné par l'émotion
Il y avait de l'émotion quand Me Amadou Sall a pris la parole. S'adressant à la cour, il laisse entendre que : “Les autorités politiques peuvent demander un service, mais vous ne le rendez pas. Si Karim doit aller en prison ou s'il doit être bouffé, il n'a qu'à l'être et qu'on en finisse. Mon Dieu, condamnez-le”. Des filles piquées par cette “envolée” de Me Sall ont craqué avant d'être expulsées de la salle par le service d'ordre présent à l'audience

Le procès ne doit pas obéir à une accélération de la cadence
Devant la barre de la cour, Me Souleymane Ndéné Ndiaye a recommandé à la cour de ne pas obéir à l'accélération de la cadence et de renvoyer le procès à une date ultérieure

C'est la défense de Diassé qui le maintient à la barre
La cour émue de la lenteur de Diassé dans ses réponses, a demandé aux avocats d'éviter de reposer des questions qui ont déjà trouvé réponse. Le procureur spécial Alioune Ndao se défend et accuse les conseils de Diassé d'avoir tiré en longueur l'interrogatoire de leur client. “ce sont les avocats de Diassé qui le maintiennent à la barre. Toutes les parties ont terminé avec leurs questions”

Dispense de comparution d'Alioune Samba Diassé et de Mbaye Ndiaye
Diassé était sur le point de faire une confrontation avec les autres prévenus présents(Pape Mamadou Pouye, Mbaye Ndiaye et Karim wade),malheureusement il ne tenait pas. Il souffrait,selon son avocat Me ousmane seye, de céphalée. Avec Mbaye Ndiaye, ils ont été finalement été dispensés de comparution jusqu'à lundi

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