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Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

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Sénégal- Pôles urbains de Diamniadio, cité de l’émergence: L’orde des architectes déplore sa non implication dans les projets structurants
Publié le vendredi 26 septembre 2014   |  Sud Quotidien


Macky
© aDakar.com par DF
Macky Sall a procédé à la pose de la première pierre de la cité de l`émergence
Dakar, le 23 Septembre 2014- Le président Macky Sall a procédé à la pose de la première pierre de le cité de l`émergence. D`un coût global de 17 milliards de Fcfa, la cité de l`émergence va abriter 17 tours et sera bâtie sur le site de l`ex garage "Pompiers".


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Face à la presse hier, mercredi 24 septembre, l'Ordre des architectes du Sénégal a déploré le manque de considération de l'Etat à leur endroit. Selon Fodé Diop, président du conseil de l'Ordre des architectes du Sénégal, leur corporation n'est pas impliquée dans les grands projets urbains structurants en cours au Sénégal.

24 heures après la pose de la première pierre de la Cité de l’émergence et de l’avenir par le président de la République, Macky Sall, les architectes du Sénégal sont montés au créneau pour dénoncer leur mis à l’écart dans les chantiers de l’Etat. En conférence de presse hier, mercredi 24 septembre, l’Ordre des architectes du Sénégal a dénoncé sa mise à l’écart dans les grands projets urbains structurants du pays. «A ce jour nous n’avons pas encore eu connaissance du Plan d’aménagement et du cahier de charges des Pôles urbains de Diamniadio. La Cité de l’émergence, de l’avenir nous l’avons découvert à travers la télévision et les panneaux publicitaires», a dénoncé Fodé Diop, président de l’ordre des architectes du Sénégal.

Revenant sur la Cité de l’émergence dont le marché a été confié à un groupe marocain, Fodé Diop soutient que les normes de construction des marocains ne répondent pas à la réalité sénégalaise. «Ces appartements qui ressemble à des opérations tiroirs, des appartements placards ne répondent pas à notre façon de vivre ni à notre mode d’occupation de l’Espace encore moins à l’économie d’énergie puisque dans les normes marocaines les hauteurs plafond sont autour de 2 mètres 30. Cela exige une climatisation pour donner un confort au bâtiment. Donc le bâtiment ne va pas être efficient énergiquement», a-t-il expliqué.
Faisant allusion au groupe marocain qui détient les commandes de la Cité de l’émergence qui avait, au mois de juillet, rencontré la Première dame et ses collaborateurs de la fondation Servir le Sénégal pour un projet de construction d’un daara, Assane Sarr, président de l’Union patronale des architectes martèle: «nous ne sommes pas aussi riche que les marocains. Nous n’avons pas d’argent à offrir à la fondation de la première dame pour avoir accès aux commandes».

Sur un autre registre, l’Ordre des architectes du Sénégal a relevé qu’avec l’acte 3 de la décentralisation, il est notoire de constater le déficit de compétences architecturales capables de prendre en charge la programmation et le suivi des projets de l’Etat et des collectivités locales. «Notre ordre qui compte aujourd’hui plus de 200 architectes est disposé à apporter une assistance architecturale aux 45 départements à travers la mise en place des conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement au niveau des collectivités locales», a fait savoir M. Diop. Pour conclure, il a soutenu que l’ambition de l’Ordre des architectes du Sénégal est de promouvoir une pratique de l’architecture responsable, juste et équitable au Sénégal.

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