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Enquête Plus N° 758 du 23/12/2013

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Financement du programme économique : Le Sénégal échappe de justesse à la guillotine du FMI
Publié le lundi 23 decembre 2013   |  Enquête Plus


Amadou
© Autre presse par DR
Amadou Ba, ministre de l’Economie et des Finances


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Si la situation semble assez tendue, en tout cas au niveau du senti chez une bonne frange de la population, une éclaircie venue du Fonds monétaire international (FMI) peut raisonnablement inviter au sourire. Depuis hier, en effet, ce gros bailleur très écouté au niveau international du fait de sa crédibilité a donné son accord quant à la fiabilité et la crédibilité des réformes que le Sénégal est en train de dérouler. Aussi, la revue du programme économique et financier du Sénégal appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) a été sanctionnée par une note positive pour notre pays.

Le Fonds monétaire international (FMI) a jugé que les réformes qui sont en cours peuvent justifier qu’il se porte garant auprès des autres bailleurs de fonds lors de la réunion tant attendue du prochain groupe consultatif qui se tiendra à Paris en février 2014, après un report pour des raisons encore obscures.

Si le Fonds monétaire international (FMI) marque son accord, cela veut concrètement dire que des fonds estimés environ à 50 milliards de francs CFA et qui étaient suspendus à cet accord, vont pouvoir être immédiatement disponibles, selon en tout cas des sources proches du ministère de l’Économie et des Finances.

Mieux, le Sénégal pourra compter sur le FMI qui, à Paris au mois de février prochain, va en bonne logique défendre le dossier du pays, surtout en vue de confirmer les offres et engagements qui sont actuellement en cours. Dakar qui va aussi chercher de nouveaux investisseurs pourra sans doute surfer sur cette vague de confiance. On ne peut encore rien préjuger des résultats qui seront obtenus, même si le ciel semble bien clément.

Ce qui a poussé les bailleurs à signer...

Cependant, on a bien frôlé le pire. Car, de sources dignes de foi, la réunion était très tendue. Et ces derniers mois, des griefs sont remontés au sommet, relatifs à la gestion du secteur de l’Énergie toujours sous perfusion, les réformes qui tardent à être actualisées au niveau de l’Enseignement supérieur ainsi que les agences qui continuent à fonctionner sous le même régime de gabegie, malgré le changement de régime.

A un moment donné, le FMI a failli tout remettre en cause, ce qui aurait été une catastrophe pour une économie aussi fragile que la nôtre. Il semble que ce sont les réformes engagées pour réduire le train de vie de l’État, l’annonce d’une cure de jouvence dans la jungle des agences, le démarrage des réformes dans le secteur de l’Éducation et les promesses de mettre de l’ordre dans le secteur de l’Énergie qui ont tempéré les ardeurs du Fonds monétaire international (FMI). La signature est donc apposée, mais de justesse.



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