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OIF : Une longue gestation

Publié le mercredi 24 septembre 2014 | Agence de Presse Africaine

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Abdou Diouf va quitter la tête de l`Organisation Internationale de la Francophonie
Abdou Diouf va quitter la tête de l`Organisation Internationale de la Francophonie à l`issue du 15e sommet qui va se tenir à Dakar, les 29 et 30 Novembre 2014

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Préparation du sommet de la francophonie: le comité d’organisation satisfait de l’état d’avancement des travaux

- 12/7/2014

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XVe Sommet de la Francophonie 2014

Créée le 20 mars 1970 sous l’appellation d’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a parcouru un long chemin.
A travers cette nouvelle organisation, les francophones du monde entier peuvent s'appuyer sur un dispositif institutionnel destiné à promouvoir la langue franà§aise.
Une formule qui reflète la philosophie des pères fondateurs de la Francophonie â€“ Léopold Sedar Senghor (Sénégal) et ses homologues Habib Bourguiba (Tunisie) et Hamani Diori (Niger), ainsi que le Prince Norodom Sihanouk du Cambodge.
Le processus menant à la naissance de l'OIF a débuté dès 1926, avec la création de l'Association des écrivains de langue franà§aise (Adelf).
Ces derniers ont pris conscience de l'existence d'un espace linguistique partagé, favorable aux échanges et à l'enrichissement mutuel.
Les écrivains francophones seront suivis dans leur démarche, en 1950, par des journalistes, regroupés au sein de l'Union internationale des journalistes et de la presse de langue franà§aise (aujourd'hui Union de la Presse francophone).
En 1960, la première institution intergouvernementale francophone voit le jour avec la Conférence des ministres de l'Education (Confemen).
Les universitaires vont suivre le pas, une année plus tard, en mettant sur pied l'Association des universités partiellement ou entièrement de langue franà§aise, qui deviendra, en 1999, l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
Une nouvelle Charte de la Francophonie adoptée en 1997 au Sommet de Hanoi (Vietnam) et révisée par la Conférence ministérielle en 2005 à Antananarivo (Madagascar), rationalise les structures de la Francophonie et ses modes de fonctionnement et consacre l'appellation d'Organisation internationale de la Francophonie.
A la culture et à l'éducation, domaines originels de la coopération francophone, se sont ajoutés, au fil des Sommets de l'OIF, le champ politique (paix, démocratie et droits de l'Homme), le développement durable, l'économie et les technologies numériques.
Le premier sommet des chefs d'à‰tat et de gouvernement des pays ayant le franà§ais en partage, communément appelé Â« Sommet de la Francophonie Â» s'est tenu pour la première fois en 1986 à Versailles (France), à l'invitation du Président Franà§ois Mitterrand. Depuis lors, une douzaine de Sommets de la Francophonie se sont tenus.
L'OIF n'a connu son Premier secrétaire général qu'en 1995, suite à une recommandation du Sommet de l'organisation tenue à Cotonou (Bénin).
Cette décision découle de la volonté des pays membres de la Francophonie d'être plus conforme à la dimension politique que l'organisation a acquise au fils des ans.
L'Egyptien Boutros Boutros-Ghali, ancien Secrétaire général des Nations unies, a été désigné en 1997 au Sommet de Hanoi (Vietnam) pour occuper pour la première fois le poste de Secrétaire général de l'OIF.
Il occupera ce poste jusqu'en 2002, avant de le céder à l'ancien chef de l'Etat du Sénégal, Abdou Diouf, lors du Sommet de Beyrouth en 2002.
Diouf a été réélu en 2006 par le Sommet de Bucarest (Roumanie). Un troisième mandat de trois ans lui a été confié en 2010 par les Chefs d'à‰tat et de gouvernement réunis au Sommet de Montreux (Suisse).
L'actuel secrétaire général de la Francophonie va quitter ses fonctions en novembre 2014, lors du sommet prévu à Dakar (Sénégal).

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