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Casamance: l’Etat invité à discuter avec toutes les parties pour un déminage humanitaire
Publié le samedi 20 septembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Explosion
© Autre presse par DR
Explosion d`une mine en Casamance


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Le président de l’Association des victimes de mines (ASVM), Sarani Diatta, a invité vendredi à Sindian, dans le département de Bignona (Sud), l’Etat du Sénégal à ''discuter sincèrement'' avec toutes les parties prenantes pour arriver à un déminage humanitaire de la Casamance.

‘’Nous demandons à l’Etat de discuter sincèrement avec toutes les parties prenantes pour que nous puissions arriver à un déminage humanitaire de la Casamance’’, a-t-il affirmé, à l’occasion du lancement officiel des activités de plaidoyer et de partage sur l’éducation au risque des mines.

Prévu pour durer 4 mois, le projet initié par l’ASVM, en partenariat avec l’ONG Handicap international, est financé par le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF).

Le projet a ciblé 30 villages dans le Nord du département de Bignona pour abriter les activités de plaidoyer et de partage au risque des mines, a dit Sarani Diatta.

Le président de l’ASVM a précisé que le projet concerne en particulier les communes les plus affectées par les accidents de mines, telles qu’Oulampane, Suelle, Djibidione, Sindian et Kataba 1.

‘’Nous savons qu’il y a une léthargie par rapport aux opérations de déminage (…). Aucun prétexte ne saurait justifier le refus de préserver des vies humaines. Il est important que le déminage puisse être effectif au niveau de la Casamance, si nous voulons vraiment sauver des vies’’ a dit le président de l’ASVM.

‘’Pire, d’après Sarani Diatta, le refus du déminage humanitaire équivaudrait à une non-assistance à personne en danger et à une violation des droits de l’homme’’.

‘’Si nous voulons vraiment un Sénégal émergent, il faut un dialogue sincère avec toutes les parties prenantes (…), afin que nous puissions nous débarrasser du fléau des mines au Sénégal’’, a-t-il soutenu.

Le représentant du bureau régional de l’UNICEF, Abdoulaye Diop, a soutenu que l’organisme des Nations-Unies veut, à travers le projet, utiliser les écoles comme porte d’entrée dans l’éducation au risque des mines.

Dans le cadre de l’éducation au risque des mines, d’autres stratégies seront développées dans les domaines de l’éducation et de la communication, selon Diop.

Il a invité les bénéficiaires à s’approprier le projet, en prenant l’engagement que l’UNICEF va accompagner les arrondissements de Sindian et de Kataba 1 dans la sensibilisation contre les risques aux mines.

Le représentant de l’ONG Handicap international, Luc Assam Sambou, a soutenu que ‘’ la sensibilisation est le meilleur canal’’ pour réduire les accidents aux mines, en demandant l’implication des victimes.

Le représentant du Centre national d’actions antimines au Sénégal (CNAMS), Diogoye Séne, a expliqué le lancement du projet par son institution par la recrudescence des accidents aux mines dans le Nord du département de Bignona.

Il a prôné la vigilance, estimant que l’éducation au risque des mines est un moyen sûr pour se protéger contre les accidents.

Sept personnes ont trouvé la mort au mois d’août dernier dans l’explosion d’une mine, entre les villages d’Ouelkalire et Djalinkine dans la commune d’Oulampane.

Quatre personnes sont décédées sur le coup et 6 autres blessées grièvement, lorsque la charrette à bord de laquelle elles se trouvaient a sauté sur une mine. Trois autres personnes sont mortes lors de leur évacuation vers l’hôpital régional de Ziguinchor.

Les jeunes de Pantakour voulaient organiser un match de football avec ceux de Djalinkine, un village dans lequel était en même temps célébré un mariage.


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