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Immobilier à Dakar : une grande partie du financement se fait en dehors des banques (étude)
Publié le mercredi 17 septembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© Autre presse par DR
Surface corrigée : adoption d’un Projet de loi portant baisse des loyers


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Une grande partie du financement de l’immobilier à Dakar se fait en dehors du circuit bancaire, relève une étude menée par l’ancien magistrat Alioune Ndiaye sur les "risques liés au blanchiment d’argent dans le cadre du financement de l’immobilier".

‘’Aujourd’hui, sur l’immobilier en construction à Dakar, les enquêtes réalisées estiment à 240 milliards de francs CFA, les ressources circulant dans la construction. Et de rapides investigations, au niveau du système bancaire, ont permis de voir qu’il n’y avait qu’une traçabilité de 10 milliards de francs CFA’’, peut-on lire sur le document.

M. Ndiaye a présenté son étude lors d'un séminaire de restitution de trois études conduites en 2013 sur les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme dans trois domaines d’activités.

Selon le document, ‘’+le boom continu+ de la construction qui serait,(…) sans rapport avec les performances de l’économie réelle du Sénégal ainsi que les prix élevés des biens laissent penser qu’il y a de plus en plus de fonds d’origine douteuse en circulation au Sénégal’’.

‘’Les engagements des banques relativement faibles par rapport à l’effervescence du marché, le recours aux transactions en espèces ainsi que les insuffisances notées dans le dispositif de supervision et de contrôle du secteur immobilier laissent penser que les blanchisseurs utilisent le secteur de l’immobilier pour y injecter des fonds illicitement acquis’’, souligne-t-il encore.

Les résultats de l’étude ont mis en évidence des ‘’ insuffisances et des dysfonctionnements au niveau du dispositif juridique, institutionnel et organisationnel mis en place dans le cadre de la lutte anti-blanchiment dans le secteur de l’immobilier’’.

Il a révélé également des conflits d’intérêt entre les différentes logiques (logique fiscale, logique commerciale, logique de transparence et de répression etc.) qui sous-tendent la démarche des acteurs intervenant dans le secteur de l’immobilier (banques, notaires, administrations fiscales etc…).

‘’L’efficacité du dispositif de lutte anti-blanchiment postule une approche systémique qui prend en compte tous les aspects liés aux risques de blanchiment, notamment dans le secteur de l’immobilier (aspects économiques, sociaux, juridiques, techniques et financiers, etc…). De même, elle doit être fondée sur la mise en réseau et l’inter-opérabilité des systèmes d’information des différentes entités engagées dans la lutte anti-blanchiment, facilitant ainsi l’échange d’informations en temps réel’’, recommande l’étude.

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