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Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

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El Hadj Mamadou Diao, direceteur des services fiscaux régionaux: "L’économie du Sénégal se porte bien"
Publié le mardi 16 septembre 2014   |  Sud Quotidien


La
© Autre presse par DR
La Direction générale des impôts du Senegal


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Face à Baye Omar Gueye, dans l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 14 septembre, El Hadji Mamadou Diao, Directeur des Services Fiscaux Régionaux, Inspecteur Général des Impôts, non moins responsable Apr à Kolda, a soutenu que l’économie du pays est au «vert». Dans cet entretien, il est revenu sur l’actualité sénégalaise : la crise universitaire, la réduction du mandat présidentiel, la rupture tant prônée par les autorités et la sortie de Khalifa Sall, maire de Dakar.

Déjà au mois de septembre, les recettes fiscales et douanières du Sénégal sont à 900 milliards, tandis qu’en 2013, elles étaient au total à 895 milliards. Ce qui veut dire qu’elles couvrent déjà les réalisations de l’année dernière. C’est du moins la conviction d’El Hadji Mamadou Diao, Directeur des Services Fiscaux Régionaux, non moins responsable Apr à Kolda. Face à Baye Omar Gueye, hier, dimanche, dans l’émission Objection de la radio Sud Fm, l’Inspecteur Général des Impôts à déclaré que «l’économie du Sénégal se porte bien». Selon lui, «il n’y a d’impôts et de taxes que lorsque l’économie se porte bien». Assez pour conclure que «nos administrations ont fait un bond exceptionnel en matière de mobilisation de ressources nationales».

Par ailleurs, se prononçant sur la sortie du maire de Dakar, Khalifa Sall sur l’Acte III de la décentralisation, il a indiqué que Dakar n’est pas le Sénégal et que «l’objectif de l’Acte III de la décentralisation c’est de permettre la gouvernance locale de base. Donc la grande mairie n’est pas le dernier maillon de la chaine». A l’en croire, «les seules contraintes notées, c’est qu’on ne peut pas faire des subventions pour les Asc, on ne peut pas donner des moutons pour la Tabaski, mais ce n’est pas ça le développement». Poursuivant, il a déploré que certains soient en train de tracer à Khalifa Sall un destin présidentiel en utilisant l’Acte III de la décentralisation, comme prétexte alors que «le cas de Dakar n’est pas l’essentiel de l’Acte III». Ainsi, a-t-il informé, que c’est une machine de communication qui est en train d’être créée sur cette affaire alors que «tout le monde sait qu’on est en train d’exécuter le budget de 2014».

Sur un tout autre registre, notamment celui de la crise universitaire, El Hadji Mamadou Diao a indiqué, toujours au cours de l’émission que «le problème de l’enseignement au Sénégal est celui du manque de vision». A l’en croire, c’est toujours la question sociale qui est mise en avant au détriment du projet pédagogique. Et de renchérir que «ce n’est pas le volet social qui rend performant une université, c’est le projet pédagogique». D’où l’urgence, pour lui, de faire la jonction entre le projet pédagogique, discuté entre les acteurs de l’université, et son exécution, tout comme l’appropriation qui devait en être faite par les différentes couches de l’espace universitaire. Pour ce faire, il a estimé que tous les acteurs doivent accepter de faire des concessions, à l’image du Chef de l’Etat, qui a estimé que la police n’a pas sa place dans l’espace universitaire. «Il faudrait qu’on soit honnête et qu’on pose le vrai problème» a-t-il suggéré. Cela, dans un climat de confiance mutuelle, selon lui.

Par rapport à la rupture tant prônée par les autorités dès leur accession au pouvoir en 2012, le responsable Apr de Kolda s’est glorifié de l’actuelle gestion vertueuse des deniers publics, tout comme la rareté des scandales financiers. S’attaquant à la gestion de l’ancien régime, il a déclaré «qu’il y avait avant un guichet automatique qui était là», allusion faite à Abdoulaye Wade, ancien Président du Sénégal. Pour preuve, il a convoqué les propos tenus par Karim Wade, fils de l’ancien Chef de l’Etat, contre un avocat, lors de son procès. Selon lui, de tels propos prouvent «que le berceau de la corruption était au Palais de la République en ce moment».

La question du mandat présidentiel n’a pas été en reste dans ce face à face entre Baye Omar Gueye et El Hadji Mamadou Diao. Sur cet aspect, il s’est voulu catégorique en déclarant, «je ne suis pas d’accord avec cette question de diminution de mandat, parce que le Sénégal s’est mobilisé en juin 2011 pour que l’on respecte notre constitution». Pour lui, le débat doit être pausé autrement, notamment la question à savoir «est-ce que la Constitution est plus importante que la parole du Président ? Posons ce débat juridique». Sa réponse est sans équivoque, car selon lui, la constitution passe d’abord, même s’il reconnait que les engagements moraux sont à respecter.

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