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Le Quotidien N° 3486 du 15/9/2014

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Interrogatoire de Bibo Bourgi à la clinique : Le défibrillateur grippe la CREI
Publié le mardi 16 septembre 2014   |  Le Quotidien


Ibrahim
© Autre presse
Ibrahim Abou Khalil dit Bibou Bourgi est le principal co-accusé de Karim Wade dans la traque des biens mal acquis.
Ibrahim Abou Khalil dit Bibou Bourgi est le principal co-accusé de Karim Wade dans la traque des biens mal acquis. Il a été obligé de se présenter au tribunal sur une civière.


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C’est sur son lit d’hôpital et branché à des appareils de surveillance médicale que le co-prévenu de Karim Wade, Bibo Bourgi, a répondu aux questions du président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) Henri Grégoire Diop. Mais très vite, le face à face a été interrompu par le médecin traitant du malade.
Le grabataire prisonnier de la Commission de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Bibo Bourgi, n’a pas pu échapper à son audition. Ce vendredi, le Président du Tribunal spécial chargé de juger Karim Wade et ses co-accusés s’est transporté à la Clinique du Cap avec un de ses assesseurs, afin de procéder à l’audition de Bibo Bourgi. Contrairement à ce que la presse a annoncé, la confrontation a bien eu lieu mais dans des circonstances très particulières puisque Bibo n’a pu quitter encore son lit. Selon nos informations, c’est même sous une étroite surveillance médicale qu’il s’est prêté au jeu des questions- réponses avec le juge de la Crei.
Branché à des appareils de surveillance, le co-prévenu de Karim Wade avait commencé à répondre aux questions du juge. Mais très vite, quand ces appareils ont commencé à «s’affoler», nous apprend-on, l’interrogatoire a été interrompu par son médecin traitant qui a jugé que les perturbations présentées par le patient ne permettaient pas une poursuite de la discussion. La cour, qui s’est de bonne grâce plié à la volonté du médecin, a quitté la Clinique du Cap sans coup férir.
Mais la cour ne désarme pas pour autant. Selon des sources judiciaires, la procédure va se poursuivre. Et la Cour spéciale va se rabattre sur les comptes-rendus dressés par la Section de recherche de la gendarmerie et par la commission d’instruction de la Crei. Des déclarations qui pourront servir à alimenter les débats. De plus, les témoignages des autres co-accusés de Karim Wade, Mbaye Ndiaye et Mamadou Pouye notamment, seront aussi riches en informations et seront à même d’éclairer la lanterne de la Crei présidé par le Juge Henri Grégoire Diop.
Cette nouvelle semaine qui s’annonce va d’ailleurs être décisive avec les témoins qui seront appelés à la barre. De grands noms, comme les notaires Patricia Lake Diop et Tamaro Seydi, sont très attendus pour édifier la cour sur les montages complexes des sociétés dont la propriété est attribuée aux deux complices. Les employés de Bibo Bourgi qui auraient servi de prête-noms dans le montage de certaines sociétés sont aussi attendus à la barre de même que des collaborateurs de Karim Wade, au moment du passage de ce dernier à la tête de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci) et à la tête du ministère des Infrastructures.

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