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L’Afrique de l’ouest peut relever les défis de l’APE en négociations avec l’Europe (parlementaire)
Publié le mardi 16 septembre 2014   |  Agence de Presse Africaine


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© Agence de Presse Africaine par El Hadj Assane
Le président de l`Assemblée nationale reçoit son homologue du Bénin
Le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Mathurin Coffi Nago, arrivé vendredi dernier à Dakar, pour une visite de travail de cinq jours, a rencontré son homologue du Sénégal, Moustapha Niasse pour une séance de travail.


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Les pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) sont capables de relever les défis de l'Accord de partenariat économique (APE) en cours de négociation avec l'Union européenne, a estimé lundi à Dakar, Moustapha Niasse, président de l'assemblée nationale du Sénégal.

"Nos pays, a-t-il dit, sont en mesure de relever les défis de l'Ape, en préserver leurs intérêts. Ce faisant, ils doivent également respecter les droits et prérogatives des pays européens, et se prémunir d'un degré de vigilance pour un accord équilibré".

Moustapha Niasse s'exprimait à l'ouverture de la 17eme Session extraordinaire du Comité interparlementaire de l'UEMOA (CIP-UEMOA) qui se tient du 15 au 20 septembre à Dakar sous le thème: "Les négociations de l'Accord de Partenariat Economique (APE) entre la Région Afrique de l'Ouest et l'Union européenne ; le pouvoir de contrôle du Parlement de l'UEMOA et le rôle de l'administration parlementaire dans un parlement communautaire".

L'APE qui entre dans le cadre de l'accord dit de Cotonou (Bénin) signé en 2000 entre l'Union européenne et les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) a suscité plusieurs réactions de la part de la société civile africaine qui veut un accord préservant les intérêts de la sous-région. Récemment, les pays concernés ont signé un protocole d'entente avec l'UE, en attendant la signature définitive du texte.

"Bien que beaucoup de progrès aient été accomplis par les experts et ministres en charge de ce dossier, il reste encore quelques dossiers sensibles à régler, aussi bien sur le plan technique que politique. Il y a lieu d'insister sur le fait que la CEDEAO et la Mauritanie, ayant négocié ensemble, sont arrivées elles-mêmes aux conclusions acceptées pour signer un accord. Le Ghana et la Côte d'ivoire sont liés à l'Ue par des accords intérimaires, en attendant la conclusion d'un Ape. Le Nigeria n'a pas encore donné son feu vert pour l'accord définitif", a poursuivi M. Niasse.

Selon lui, le souhait de l'Etat sénégalais est que l'accord définitif soit bénéfique au développement économique et social de l'Afrique de l'ouest.

"C'est pourquoi, des assemblées élues, comme les nôtres, doivent approfondir les réflexions et anticiper sur une gamme de questions qui s'inscrivent dans la palette des problèmes qui se posent dans la sous région, la région, en Afrique et dans le monde. Dans ce domaine, tout ce qui peut faire avancer l'intégration dans nos pays, ne devrait pas être laissé à l'écart", a encore dit le président de l'assemblée nationale du Sénégal.

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