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Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

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Utilité de l’agence nationale de la sécurité de proximité: Les populations sceptiques
Publié le vendredi 12 septembre 2014   |  Sud Quotidien


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© aDakar.com par DF
Une centaine d`agents de l`Asp ont été affectés à la Gendarmerie
Lundi 10 mars 2014- Les 100 volontaires de l`Agence d`assistance à la sécurité de proximité (ASP) vont subir dés ce mercredi, une formation complémentaire de 15 jours à la Légion de la gendarmerie d`intervention (LGI) de Mbao.


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Après un an d’existence de l’Agence nationale de la sécurité de proximité (Asp), beaucoup de sénégalais s’interrogent sur la nécessité d’une telle structure créée par l’État du Sénégal. Les Sénégalais rencontrés avant-hier, mardi 9 septembre, affichent un certain scepticisme quant à l’utilité d’une telle agence qui, à l’origine, est chargée d’assurer une sécurité de proximité.

La sécurité est aujourd’hui au cœur des préoccupations des sénégalais puisque chaque jour la population est confrontée à des cas de violences. En réponse à cette évolution, l’Etat, dans sa politique générale de lutte contre ces maux qui gangrènent la société, a mis sur pied l’Agence nationale de la sécurité de proximité (Asp).

Cependant une partie de la population ignore ses objectifs, de même que ses orientations. Mamadou laye, ingénieur en biochimie, pense qu’ils ne sont pas des policiers encore moins des civils. La formation ne suffit pas pour pouvoir pratiquer le travail de la police de proximité ou d’assister les gens, selon lui. «Ce n’est pas dans ces conditions que cette agence doit être mise en place. Des réaménagements restent à faire pour que la population se sente vraiment secourue par les agences de la sécurité de proximité». Il a estimé que «ce sont les jeunes qui métrisent bien leur quartier qui devaient faire ce boulot, mais prendre des gens qui habitent à Pikine et les amener au Point E, ce n’est pas ce qu’on attend ». Et ceci a été corroboré par les dires de l’ex ministre de l’intérieur, Pathé Seck : «les jeunes seront recrutés sur leur terroir».

Abordant dans ce même sens, Mangoné Sakho président de l’association sakhal groupe des handicapés de dire que l’agence doit faire la part des choses. Selon lui, «la police n’est pas l’agence» et de poursuivre que «cette dernière a été créée pour veiller à la sécurité dans les villes et les quartiers, elle ne doit pas se contenter d’aider la police ».

«Par exemple s’il y’a un cas de vole dans un quartier les gens sont obligés d’aller à la police. Si les agents de proximité étaient bien proches de ces populations ils allaient intervenir directement, au lieu d’attendre la police» dit-il. Et d’ajouter que l’État qui délègue des agents doit les munir de moyens et de numéro vert. Par ailleurs, il se désole de ce faible apport des agences aux populations et suggère de faire comme le FBI où des jeunes, bien formés et aguerris, font face aux malfaiteurs à l’intérieur des villes ou quartiers. Ce qui n’est pas le cas au Sénégal où ils sont habillés comme des vigiles et, de temps en temps, ils sont dans la circulation.

Pour rappel l’agence nationale de la sécurité de proximité est un projet du chef de l’Etat Macky Sall. Elle a été créée par le décret N 2013 1O63 du 5 août 2013 dans le but d’amenuiser l’insécurité et de se rapprocher plus d’avantage des populations.

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