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Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

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Riposte du Sénégal contre le virus ébola: Le directeur de la Sogas rassure les consommateurs
Publié le jeudi 11 septembre 2014   |  Sud Quotidien


La
© aDakar.com par MC
La promotion du consommer local au coeur du "Louma agricole"
Dakar, le 3 Mai 2014- L`agence nationale d`insertion et de développement agricole (ANIDA) a ouvert, ce samedi matin, ses loumas agricoles. La grande innovation de cette année est la décentralisation. D`autres loumas (marché) ont été ouverts, outre à Dakar, à Kaolack et à Thiès.


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«Nous faisons de plus en plus attention à nos procédures d’hygiène et de propreté depuis l’annonce, au mois d’avril, de l’apparition du virus Ebola à nos frontières ». C’est ainsi que le Président Directeur Général de la Société des Gestions des Abattoirs du Sénégal (SOGAS), Talla Cissé s’exprimait, hier 8 septembre 2014, sur les questions d’hygiène depuis l’annonce de la maladie. Et de rassurer que toutes la viande qui sort de sa société est sans danger.

Il est treize heures passées de vingt minutes, dans les locaux de SOGAS, où la chaleur se fait sentir. Notre regard se tourne vers le personnels de la Seras. Chacun est en train d’exécuter sa tâche. Les dépeceurs des bovins d’un côté, et ceux des ovins de l’autre. Certains sont chargés de laver la viande, d’autres de transporter les peaux du bétail tué dans une brouette. Le patron de la SOGAS, Talla Cissé, a expliqué que toutes les viandes qui sortent de sa société sont sans danger. Selon lui, depuis l’annonce de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui fait des ravages en Afrique de l’ouest, toutes les attentions se sont portées sur le renforcement des mesures d’hygiène.

« Nous faisons de plus en plus attention à nos procédures d’hygiènes et de propreté de nos surfaces de travail et aussi l’hygiène des outils de travail et des travailleurs », explique-t-il. Avant d’ajouter : « Il faut dire que le virus Ebola concerne la viande d’origine de la brousse ; ce ne sont pas les mammifères (bovins et ovins ndlr), qui sont destinés à la nourriture de l’homme qui le transmettent. Mais en fait, il s’agit des gibiers, des chauves-souris, des rats. Nous n’avons pas entendu des cas provenant des viandes comme des bovins et des ovins. Ce que nous traitons ici, ce sont des mammifères destinés à l’alimentation normale de l’individu », rassurée M. Cissé.

Et de poursuivre : « nous renforçons les mesures d’hygiène et de sécurité. L’équipe vétérinaire, appelée inspection des abattoirs, qui travaille sur place, a resserré la visse pour corser les contrôles et obliger les gens à travailler selon des règles bien définies et des procédures pour la sécurité alimentaire ».

Pour rassurer d’avantage, le directeur Talla CISSE a expliqué que la SOGAS est un Abattoir inspecté par les agents assermentés de l’Etat. Un docteur vétérinaire, qui a dans son équipe un ingénieur de travaux d’élevage. L’équipe fait le travail de contrôle : contrôle de procédure, de la propreté des lieux, contrôle de la conformité des opérations avec les normes internationales. Ces vétérinaires ont les moyens pour déceler ou de découvrir une maladie sur la carcasse. L’inspection se fait d’abord sur les bétails sur pieds avant l’abattage, mais aussi sur la carcasse des bêtes abattues et dépecées pour voir si oui ou non cette viande est consommable.

A l’en croire, ce contrôle qui se faisait avant l’annonce du virus Ebola ne l’a pas empêché de renforcer les mesures d’hygiène, et se barricader :« Pour renforcer les mesures d’hygiène et de sécurité, nous avons retenu d’engager d’autres personnels pour nettoyer la surface de travail tout au long de la production, afin de ne plus attendre la fin de la journée comme avant. Nous avons aussi mis à la disposition des travailleurs plus de chemises, et nous veillons à ce que les gens changent de tenue durant toute la journée », explique-t-il. Et d’ajouter « les personnels sont formés, ils savent qu’ils doivent garder les mains et les outils de travail toujours très propres pour éviter toute contamination. Et c’est pourquoi nous avons augmenté le stock de nos détergents pour qu’ils lavent les mains, le lieu et les outils de travail continuellement».

Le directeur de SOGAS se veut clair pour le respect strict des règles et procédures, « afin de mettre à la disposition de la population une viande sans risque ni danger pour les consommateurs.

Par ailleurs le directeur de SOGAS Talla CISSE implore les autorités, les acheteurs et les consommateurs à se méfier des viandes de la rue qui constituent également un danger pour la santé publique.

Pour lui, les viandes de la rue sont très dangereuses parce qu’elles ne sont pas contrôlées, ni recommandées. Et même si ces viandes ne donnent pas le virus Ebola. Mais elles peuvent donner d’autres maladies telles que la goutte. Parce que tout simplement elles ne proviennent pas des vraies boucheries et abattoirs, et non conservées au moins 20 heures dans le réfrigérateur pour éviter toute éventuelle maladie, comme recommandé. « J’appelle tous les sénégalais à aller acheter les viandes contrôlées par les agents de l’État. Ils sont les seuls à savoir si une viande est consommable ou pas. Ce sont ces viandes qui sont recommandées pour la consommation, et non celles de la rue » a lancé Talla CISSE.

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