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L’Etat travaille pour une filière arachidière intégrée et performante (ministre)
Publié le jeudi 11 septembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Forum
© aDakar.com par DF
Forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal
Jeudi 13 mars 2014- Le forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal a été lancé dans le cadre de la 15ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA), du 5 au 18 mars. Photo: Abdoulaye Seck, ministre de l`agriculture et de l`équipement rural


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L’Etat du Sénégal s’est lancé dans une dynamique de construction d’une filière arachidière intégrée, fondée sur une logique de restructuration profonde, tout en accompagnant les producteurs pour l’accès aux intrants, a indiqué mercredi Pape Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.

‘’Pour une filière arachidière sénégalaise forte, il faut nécessairement des réformes profondes’’, a-t-il affirmé, en animant une conférence de presse, en présence de directeurs nationaux et de représentants d’organisations professionnelles et interprofessionnelles de la filière arachidière.

‘’Nous ne sommes plus dans une économie rurale administrée, mais elle est devenue libérale et cogérée. Cela signifie qu’il y a une parcellisation des responsabilités, et chaque acteur doit jouer sa partition pour que l’agrégation de nos efforts se transforme en opportunités’’, a-t-il fait observer.

De son point de vue, ‘’une économie rurale qui n’est pas administrée, veut dire que l’Etat du Sénégal ne produit pas l’arachide, ne la vend pas, ne l’achète pas, ne fixe pas le prix’’. Mais en même temps, ‘’il doit, dit-il, contribuer à assainir l’environnement de la production et de la commercialisation afin que les différents acteurs puissent jouer avec efficacité le rôle qui leur est dévolu dans le cadre de la filière’’.

Cette sortie du ministre de l’Agriculture fait suite à un accord de partenariat sino-sénégalais concernant la filière arachidière.

Revenant sur une mission effectuée à cet effet en Chine, il a précisé que celle-ci s’inscrit dans le cadre de l’assainissement de l’environnement de la production et de la commercialisation dans l’optique d’optimiser les performances de la filière.

‘’Nous sommes revenus de Chine avec une nouvelle cogestion, parce que l’arachide d’origine sénégalaise est désormais acceptée en Chine et un accord a été signé à cet effet’’, a réaffirmé le ministre.
Il a souligné que cet accord va induire de ‘’profondes et significatives réformes dans la filière arachidière sénégalaise, parce que les producteurs voient leurs possibilités d’accès au marché renforcées’’. ‘’Par conséquent, ils pourront tirer profit de la solvabilité de la demande chinoise, et en ce qui concerne l’arachide, maximiser véritablement leurs profits’’.

Revenant sur les négociations avec la Chine, il a indiqué qu’elles ont été ‘’longues, difficiles’’ mais riches en enseignement, du fait qu’elles ont été débuté le 21 avril 2010. ‘’Cet accord a permis d’en tirer un certain nombre d’enseignements pour le Sénégal’’ a-t-il ajouté.

La première leçon à retenir de cet accord est la crédibilité du chef de l’Etat qui a sollicité et obtenu la réouverture des négociations avec la Chine après sa visite en février en 2014. L’autre aspect est la qualité de l’expertise sénégalaise.

Le troisième élément est le dynamisme de la coopération sino-sénégalaise mais aussi la diplomatie a réussi à créer les conditions idoines afin de négocier et de se faire entendre et convaincre.

‘’Cet accord avec la Chine n’est pas une fin en soi, car nous avons estimé que la restructuration de la filière arachidière sénégalaise, appelle des solutions d’une importance capitale et il nous faut avoir une approche systémique de prise en charge de ces problèmes pour espérer optimiser les performances de la filière’’, a expliqué Pape Abdoulaye Seck.

Concernant la somme de 6 milliards que la SUNEOR devrait aux producteurs, le ministre a indiqué que l’Etat va accompagner cette société auprès des instituions financières pour que tout rentre dans l’ordre.

‘’ Je bien au courant de ce qui se passe. Nous allons accompagner la SUNEOR pour qu’elle éponge sa dette auprès des producteurs afin que les choses se passent normalement’’, a-t-il promis.

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