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Le Quotidien N° 3481 du 9/9/2014

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ANPS - Critères de choix des journalistes pour Gaborone : Le faux jeu de Koumé
Publié le mercredi 10 septembre 2014   |  Le Quotidien




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Appelés à choisir des reporters sportifs pour la couverture du match Botswana-Sénégal de demain, l’Association nationale de la presse sportive (Anps) a, en toute discrétion, trillé au volet certains confrères excluant, sans aucun motif objectif, Le Quotidien et d’autres organes. Ce qui n’est pas une première. Malheureusement, la dizaine de journalistes n’a finalement pu embarquer pour Gaborone à bord du vol spécial, pour des problèmes de visa. Interpellé sur la question, le président de l’Anps, Mamadou Koumé, n’a pu donner une raison convaincante, faute d’arguments.
Pour les besoins du match Botswana-Sénégal prévu demain à Gaborone dans le cadre des éliminatoires de la Can 2015, l’Equipe nationale a finalement voyagé dans la matinée d’hier à bord d’un vol spécial. Selon des sources fédérales, c’est une délégation de 51 personnes qui a finalement embarqué à destination de la capitale botswanaise. Parmi elles, le ministre des Sports, Matar Bâ. Par contre, la dizaine de journalistes sportifs sélectionnés par l’Association nationale de la presse sportive (Anps), en étroite collaboration avec le ministère des Sports, n’a pu embarquer.
Trouvés hier dans la salle d’enregistrement, les pauvres ont dû patienter une bonne heure, valises en mains, le regard perdu entre les va-et-vient des responsables du ministère et de la fédération, avant d’être édifiés sur leur sort. Alors qu’il ne leur restait qu’un couloir à franchir avant d’accéder à la salle d’embarquement. Pour cela, il fallait au moins disposer du fameux sésame : le visa pour le Bostwana.
Selon le vice-président de l’Anps, Harouna Dème, qui faisait partie de la délégation en tant que représentant de l’association, «il s’agit d’un problème de visas. La liste des journalistes n’aurait pas été envoyée et la compagnie n’a pas voulu prendre de risque. Le délai serait trop court pour régler les visas sur place».
Des choix faits en toute discrétion
Déplorant la gestion du dossier, Harouna Dème estime que les autorités auraient du prendre les dispositions idoines pour éviter à la presse ce genre de déconvenues. «On ne peut pas demander aux gens de venir et ensuite leur dire que finalement il y a des problèmes qu’ils ne peuvent pas régler. Il faudrait que cela serve de leçon pour qu’à l’avenir pareille situation ne se reproduise», se désole le vice-président de l’Anps.
Mais au-delà de cet aspect-là, c’est la manière par laquelle l’Anps a voulu gérer cette affaire. Mis au courant par la tutelle de la disponibilité des places depuis vendredi, ces derniers ont piloté le dossier dans une totale discrétion. C’est ainsi que Koumé et son équipe ont choisi à leur guise et sans critère objectif, les journalistes devant couvrir le match de Gaborone. Ce qui repose justement les critères de sélection des journalistes sportifs pour la couverture des événements à l’étranger. Sinon comment comprendre qu’une partie de la presse soit sélectionnée sans que l’information ne soit répercutée. En clair, sur quelle base l’Anps doit-elle sélectionner une dizaine de journalistes sans que des rédactions, comme Le Quotidien, ne soient à l’avance informées ?
Koumé : «Je n’ai aucun critère à donner»
Joint par téléphone en début d’après-midi d’hier, le président de l’Anps, Mamadou Koumé, souligne n’avoir «aucun critère» à donner sur le choix des reporters qui devaient embarquer hier à bord du vol spécial pour le Bostwana. «On a donné les places dont on disposait aux gens qui se sont inscrits et qui étaient informés des places mises à la disposition de l’Anps par le ministère des Sports. Il faut s’informer au même titre que les autres. Sinon, je n’ai aucun critère à donner», dira le patron de l’Anps. Un argument assez léger, tiré par les cheveux, et qui confirme le manque d’arguments du patron des journalistes sportifs sénégalais qui a préféré se contenter d’explications très aériennes.

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