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Le Quotidien N° 3481 du 9/9/2014

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Appelé à la barre de la CREI, hier : Mbaye Ndiaye fausse le jeu de la défense
Publié le mercredi 10 septembre 2014   |  Le Quotidien


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C’est un Mbaye Ndiaye concis dans ses idées qui a fait face à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Il s’est tout simplement démarqué de la stratégie du silence adoptée par ses co-prévenus Karim Wade et Mamadou Pouye, qui avaient refusé de répondre aux questions de la Cour.
Les bras ballants, Mbaye Ndiaye est noyé dans un boubou Obasanjo gris. L’ancien directeur général de l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads) a été entendu durant de longues heures devant le Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Toute la journée d’hier, Mbaye Ndiaye a tenté d’expliquer à la Cour les liens compliqués qui rapprochent les Ads, Ahs et Daport, des sociétés supposées connectées à Karim Wade. Le temps pour lui de tout déballer. De faire état des suspicions qui pèsent sur lui, du traitement qu’il a subi durant l’instruction du dossier, des conséquences de cette affaire sur sa vie.
La question de sa propre culpabilité et celle de son co-prévenu Karim Meïssa Wade lui a été posée. Et l’homme, qui a 40 ans de carrière derrière lui, a répondu presqu’à toutes les questions. Parfait dans ses réponses, agacé quand il le fallait, offusqué qu’on remette en doute ses sentiments, Mbaye Ndiaye a été poussé dans ses derniers retranchements, l’obligeant à éclater régulièrement en sanglots. Mais le supposé complice de Karim Meïssa Wade s’est démarqué de la stratégie du silence adoptée par ses co-prévenus, qui avaient refusé de répondre aux questions de la Cour, arguant d’un état de santé précaire de leur ami Ibrahima Aboukhalil Bourgi dit Bibo.
L’ancien Dg des Ads a répondu aux questions du juge et des avocats de la partie civile comme de la défense. Mbaye Ndiaye a ainsi beaucoup communiqué avec la Cour concernant les sociétés sur lesquelles pèsent des soupçons de connexions à Karim Wade. Il s’agit de Ahs, Abs, Daport, Fraport, Héliopolis Sa, An media, Cd Media, Black pearl finance, Dakar port limited, Senac Sa, etc.
Le mis en cause a dit tout ce qu’il sait sur les vérifications de patrimoine concernant des sociétés suspectées être contrôlées par l’ancien ministre d’Etat. Interrogé en sa qualité de co-prévenu, Mbaye Ndiaye a répondu de la manière la plus concise. «Je ne suis mêlé ni de près ni de loin à l’actionnariat d’une quelconque société. Je n’ai rien à voir avec le paiement d’un montent de 440 millions par Ads à Daport», a dit Mbaye Ndiaye. Une réponse qu’il a servie dans pratiquement toutes les questions qui lui ont été posées.
Prévenu d’avoir «aidé ou assisté» Karim Meïssa Wade à s’enrichir illicitement, Mbaye Ndiaye a encore nié en bloc les faits de complicité qui lui sont reprochés. Il n’a pas modifié sa version, servie à l’enquête préliminaire. L’ex-Dg des Ads se désole du fait que le Procureur spécial près la Crei le considère comme un complice supposé de Karim Wade, sans qu’aucune preuve ne puisse être apportée. Il a soutenu connaître Karim Wade uniquement dans le cadre professionnel. «Avant 2009, j’ai eu à rencontrer Karim Wade au Palais au sujet d’une réunion sur l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Je maintiens ces propos», réaffirme l’ex-Dg des Ads.

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