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Violences dans les universités : une association musulmane appelle à la sérénité et au dialogue
Publié le samedi 6 septembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


UCAD:
© Autre presse
UCAD: violents heurts opposent étudiants et forces de l`ordre
Dakar, le 21 Mai 2014- L`avenue Cheikh Anta Diop de Dakar a été le théâtre de violents heurts entre étudiants et policiers.


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Le Conseil supérieur islamique du Sénégal (CSIS) appelle les étudiants et les autorités académiques, dans un communiqué reçu vendredi à l’APS, à faire preuve de "sérénité" et à entretenir le "dialogue" pour mettre fin aux violences dans les campus universitaires.

En ce qui concerne "les violences dans les universités, surtout celle de Dakar (Université Cheikh Anta Diop), le CSIS rappelle aux acteurs de ce secteur que la violence n’a jamais été la solution à un quelconque problème".

"C’est la raison pour laquelle le CSIS appelle au calme, à la sérénité et au dialogue, afin de trouver les voies et les moyens de mettre un terme à la situation qui prévaut" dans les universités sénégalaises, écrit le président de cette organisation, Mourchid Ahmed Iyane Thiam.

Le CSIS "appelle les pouvoirs publics à assumer pleinement leur rôle de garant de la sécurité des personnes et de leurs biens", dans les campus universitaires.

Un étudiant de l’Université Cheikh Anta Diop, Bassirou Faye, a succombé le 14 août dernier à des blessures, suite à des affrontements entre ses camarades et les forces de l’ordre. Les étudiants protestaient contre le non-paiement de leurs bourses d’études.

Par ailleurs, le CSIS "approuve les mesures [prises] par les autorités" sénégalaises, "notamment le ministère de la Santé et de l’Action sociale, pour parer à toute éventualité", en ce qui concerne "la fièvre à virus Ebola".

Il fait allusion au "dispositif d’alerte" mis en place par le gouvernement sénégalais pour éviter la propagation du virus Ebola dans le pays.

Le Conseil supérieur islamique du Sénégal "exprime sa sympathie et sa solidarité aux populations des pays affectés par ce fléau et prie le Créateur pour une guérison de ceux qui en sont atteints".

La fièvre à virus Ebola a fait 1.900 morts de février à maintenant, en Afrique de l’Ouest, selon un récent bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a fait état, le 29 août, d'un cas confirmé de fièvre Ebola au Sénégal. Il s'agit de celui d'un étudiant guinéen qui est arrivé à Dakar, après avoir contracté la maladie dans son pays, selon les autorités sénégalaises. Ces dernières affirment qu'il se fait soigner dans un hôpital dakarois.

La Guinée, le Liberia et la Sierra Leone sont les pays les plus touchés par la fièvre Ebola. Le Nigeria est également affecté, avec une vingtaine de décès causés par la maladie.

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