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Services à valeur ajoutée au Sénégal : un forum pour adapter la régulation
Publié le mercredi 6 novembre 2013   |  Le Quotidien


Abdou
© Autre presse par DR
Abdou Lô, directeur général de l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes)


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Pour accompagner le développement des services à valeur ajoutée au Sénégal, l’Artp a organisé hier un forum.Les discussions devraient déboucher sur un meilleur dispositif de régulation de ce secteur.Le nombre de fournisseurs de Services à valeur ajoutée (Sva) est passé de 29 en 2008 à 92 en 2013.

233 numéros courts ont été attribués. Le volume de trafic enregistré sur les plateformes de services des opérateurs a atteint 20,3 millions en 2012. Ce constat de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) indique une «évolution fulgurante» des activités des fournisseurs en Sva. «Une multitude de services est aujourd’hui proposée via les réseaux des opérateurs titulaires de licences, allant notamment des services sms surtaxés aux services sur serveurs vocaux», a souligné hier le directeur général de l’Artp.

Abou Lô présidait un forum sur le développement des services à valeur ajoutée au Sénégal, à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar. Il a estimé que les Sva «sont devenus aujourd’hui des services supports indispensables aux activités de certaines entreprises spécialisées dans le domaine du mobile banking, du paiement de facture, du tracking et de la géo-localisation». Cependant, beaucoup de ces opérateurs rencontrent des difficultés qui freinent leur développement.

D’après M. Lô, la rencontre d’hier s’inscrivait «dans la démarche adoptée par l’Artp, qui consiste à associer systématiquement tous les acteurs du secteur des télécommunications dans les réflexions et travaux qui visent une évolution du modèle de régulation en place pour mieux accompagner les évolutions du secteur et de promouvoir l’innovation».

Le Dg de l’Artp veut ainsi accompagner l’évolution de «ce segment de marché porteur de croissance, de création d’emplois et d’innovation, pour assurer un développement plus harmonieux du secteur des télécommunications tout en veillant à la protection des con­sommateurs».

Mais pour cela, il est indispensable de venir à bout de certains dysfonctionnements relevés dans le secteur.

Les paliers tarifaires fixés dans la structure du Plan national de numérotation ne sont généralement pas respectés par les fournisseurs de Sva. Les tarifs proposés pour un numéro court implémenté sur les réseaux de deux opérateurs distincts ne sont généralement pas identiques alors qu’il s’agit du même service. De plus, les tarifs pratiqués ne sont pas clairement indiqués aux consommateurs. L’Artp a également constaté l’utilisation par des fournisseurs de services, et implémentés sur les réseaux des opérateurs, de certains numéros courts qu’elle n’a pas accordés.

Les fournisseurs de Sva, eux, dénoncent la concurrence que leur mènent la Lonase et des opérateurs de téléphonie mobile, et qui entraîne certains à abandonner l’activité. Les résultats de ces discussions viseront à permettre «d’adapter le dispositif de régulation pour accompagner l’innovation et le développement de l’activité de fourniture de services à valeur ajoutée en vue d’assurer une meilleure croissance du secteur». Les acteurs de ce secteur fondent également beaucoup d’espoir sur le nouveau Code des télécommunications, qui attend son décret d’application.

Du côté de la réglementation du secteur financier, le représentant de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a assuré que sa structure ne fait pas de favoritisme dans les activités de monnaie électronique qu’elle régule.

«Le pilier de la règlementation, c’est la stabilité financière, la protection du consommateur et l’inclusion financière», a expliqué Bwaki Kwassi.

Il a confié que la Bceao travaille à un accord régional avec les régulateurs des télécommunications dans les huit pays de l’Uemoa. L’ambition est de mettre à jour un cadre réglementaire qui tienne en compte les innovations en cours, explique-t-il. -

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