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Le CONGAD pour l’arrêt des violences dans les universités publiques
Publié le vendredi 20 decembre 2013   |  Agence de Presse Sénégalaise


Sénégal
© RFI par DR
Sénégal : colère des étudiants contre la réforme de l’enseignement supérieur


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Dakar, Le Conseil des organisations non gouvernementales d'appui au développement (CONGAD) appelle à l'arrêt des violences consécutives aux manifestations d'étudiants des universités publiques sénégalaises, rapporte un communiqué transmis à l'APS.

Depuis un mois, rappelle-t-on, les universités de Dakar, Saint-Louis, Thiès, Bambey et Ziguinchor protestent vigoureusement contre la réforme de l'enseignement supérieur, notamment l’augmentation des frais d’inscription de 5000 francs CFA pour les nationaux à des montants gradués de 25.000, 50.000, 60.000 et 75.000 FCFA selon les cycles.

"Les manifestations récurrentes contre cette partie de la réforme ont malheureusement été marquées par des saccages multiples suivis de violentes répressions menées par les forces de l’ordre, occasionnant des blessures graves et des arrestations", souligne le président du conseil d’administration du CONGAD, Amacodou Diouf .

Selon lui, cette montée de la violence dans l’espace universitaire appelle toutes les parties à se concerter pour trouver une solution définitive aux points de désaccord notés ou susceptibles de surgir au cours de l’application de la réforme de l’enseignement supérieur dans les prochains mois.

"Cette réforme initiée par la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur initiée par le gouvernement est un acquis non négligeable et ouvre d’intéressantes perspectives", estime M. Diouf, dont l'organisation préconise toutefois l'approche concertée pour réussir la mise en oeuvre de la réforme.

"Le CONGAD invite toutes les parties prenantes à faire un front commun contre la violence sous toutes ses formes, à la bannir de l’espace universitaire et à se réunir autour d’une table", rappelle-t-il.

M. Diouf indique en outre que cette plateforme de la société civile sénégalaise offre sa bonne volonté "pour mener les médiations devant mener à un dialogue fécond et constructif".

"Nous encouragerons également toute initiative populaire allant dans ce sens, notamment celles pouvant émaner des autorités religieuses et coutumières", ajoute-t-il.

Jeudi matin, des étudiants ont interrompu, à Dakar, la première conférence inaugurale annuelle de rentrée de la Fondation Léopold Sédar Senghor, que devait introduire, à l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD), le philosophe béninois Paulin Hountondji.

Les manifestants ont déclaré le professeur Souleymane Bachir Diagne "persona non grata" à l'UCAD. M. Diagne, choisi comme "répondant" de la conférence, a dirigé le comité de pilotage de la Concertation nationale sur l'avenir de l'enseignement supérieur au Sénégal (CNAES).

Mardi dernier, le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) faisait part de son amertume devant la recrudescence, voire l’escalade de la violence, devenue "monnaie courante" au campus de l’UCAD, déplorant l’usage de la force comme méthode de résolution des problèmes.

Dans une déclaration transmise à l’APS, sa coordination de Dakar condamnait "avec la dernière énergie, les scènes de violence de ce (jour) à l’UCAD et en appelle aux autorités académiques et politiques pour résoudre le problème par le dialogue et dans le respect strict de la loi 94-79".

Le SAES exigeait des sanctions à l’endroit des auteurs d’actes de violences à l'université. "L’espace universitaire ne saurait être un espace de non droit. Sous ce rapport, les auteurs d’actes de violence doivent être rapidement identifiés et sanctionnés de la manière la plus exemplaire qui soit."

Dans la foulée, le SAES rappelait la nécessité de la mise en place d’une police universitaire pour contribuer à l’apaisement et à la sérénité pour qu’enfin l’UCAD retrouve son image et sa place d’antan.

SAB/ASG

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