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Vers une loi d’orientation nationale pour une valorisation des déchets
Publié le jeudi 4 septembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Le Sénégal produit annuellement plus de 2 millions de tonnes de déchets


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Une loi d’orientation nationale sur la gestion des déchets sera bientôt votée pour mettre en place un cadre réglementaire approprié en vue d’une meilleure amélioration du cadre de vie des populations, a fait savoir, Ibrahima Diagne, coordonnateur de l’unité de coordination et de la gestion des déchets solides (UGD).

‘’Le gouvernement du Sénégal a inscrit la gestion des déchets solides dans ses priorités de développement de lutte contre la pauvreté et d’amélioration des conditions de vie des populations’’ a ajouté M. Diagne.

Il s’exprimait, mercredi, au cours d’un atelier de partage avec la presse sur la nouvelle stratégie nationale de gestion des déchets dont la production est estimée à près de deux millions de tonnes par an.

‘’Pour avoir des territoires viables, il faut régler le problème de la salubrité dans les localités, en intégrant les déterminants locaux afin de discuter sur la perception qu’ils ont’’ a souligné le coordonnateur de l’UGD.

Il est prévu selon lui, d’apporter les réformes appropriées sur les mécanismes juridique et financier afin de juguler ‘’l’inefficacité constatée dans l’application de textes législatifs et réglementaires’’.

Cette réforme, soutenue par le programme national de gestion des déchets (PNGD) et destinée à accompagner les collectivités locales, a été élaborée suivant une démarche participative et inclusive.

Le but de ce programme prioritaire de propreté est de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations sur tout le territoire national.

‘’Le Sénégal est assis sur une bombe écologique. A l’entrée de chaque village du Sénégal, on est accueilli par des tas d’ordures ce qui explique que l’Etat en a fait une priorité’’ selon Ibrahima Diagne qui estime qu’il est nécessaire d’apporter une rupture pour ''un nouveau paradigme de gestion'' des ordures.

Ce nouveau paradigme, d’après lui, ‘’repose sur la valorisation du pouvoir économique des déchets qui exige de rompre avec les actions cloisonnées''. Il vise à avoir ''une approche globale, systémique qui aborde la question en intégrant l’ensemble des acteurs sociaux, techniques et financiers’’.

‘’Cette approche permet de gérer les déchets sur toute la filière depuis la production jusqu’à son élimination finale. Aucun maillon ne doit être laissé en rade’’ a expliqué le coordonnateur, ajoutant que pour mettre en œuvre cette réforme, il faut ''un changement majeur de comportement'' à la base.

Il a relevé que la première étape est la réduction des déchets au niveau de la production afin que le conditionnement soit bien assuré en tenant en compte de l’ensemble des contraintes et des opportunités offertes que sont notamment la pré collecté, la collecte et le transport et la valorisation qui est le point nodal de la stratégie nationale.

‘’Aujourd’hui, les déchets ne sont plus considérés comme des nuisances mais comme des matières premières, comme des matériaux de substitution pouvant régler des contraintes économiques’’ a fait valoir Ibrahima Diagne.

En agissant sur les déchets, a t- il indiqué, ''on peut avoir un levier important''. ‘’Nous nous projetons de faire une analyse pour mesurer cet effet, pour voir comment un franc investi dans les déchets permet d’économiser pour les dépenses en santé’’ a-t-il souligné.

Concernant la réalisation d’infrastructures de gestion des déchets, des centres d’enfouissement techniques seront des centres de tri et de transfert et des points de regroupement de même que des décharges sauvages seront réhabilitées.

''Les collectivités locales seront accompagnées dans l’exploitation des infrastructures et la mise en place d’unités de valorisation des déchets, à travers le partenariat public-privé ou la coopération décentralisée’’ a-t-il expliqué.

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