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Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

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Assouplissement budgétaire de l’Etat: Le gouvernement préconise la révision du régime indemnitaire
Publié le mercredi 3 septembre 2014   |  Sud Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le Sénégal et la BAD signent un accord de prêt
Dakar, le 12 Août 2014- Mamadou Lamine Ndongo, représentant régional de la BAD et le ministre sénégalais de l`Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, ont procédé à la signature d`un accord de prêt relatif au projet de réhabilitation de la route Dinguiraye-Nioro-Keur-Ayib. Photo: Amadou Bâ, ministre sénégalais de l`Economie, des Finances et du Plan


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L'option du gouvernement, c'est la révision du régime indemnitaire des fonctionnaires sénégalais, dans le cadre d'une réflexion générale sur le poids de la masse salariale du budget de l'Etat. Le ministre de l'Economie, des finances et du plan Amadou Ba, a fait cette révélation hier, lundi 1 septembre, en marge d'un atelier sur la politique macroéconomique et les réformes structurelles pour l'année 2015.

«Le régime indemnitaire pose davantage problème, comparé à la masse salariale de l’Etat», a indiqué Amadou Ba, ministre de l’Economie, des finances et du plan, en marge d’un atelier sur la politique macroéconomique et les réformes structurelles pour l’année 2015. A l’en croire, «une révision du régime indemnitaire des fonctionnaires sénégalais, dans le cadre d’une réflexion générale sur le poids de la masse salariale sur le budget de l’Etat s’impose pour assouplir les finances».

Au motif de cette mesure, les faibles recettes budgétaires de 559 milliards destinées aux marges de manœuvre budgétaire. Par conséquent, dira le ministre, «l’une des ruptures les plus urgentes, à mon sens, est celle liée à l’appréhension qu’on se fait du budget de l’Etat. La première des sincérités est de nous interroger sur la légitimité que nous faisons supporter à la nation toute entière par le biais de la masse que nous inscrivons, année après année, à un rythme toujours plus croissant dans ce budget»,

«Selon les dernières analyses, les dépenses de personnel (y compris les corps émergents et le secteur parapublic) sont estimées à 717 milliards en 2014, soit 46,3% de recettes budgétaires de la même année (1548 milliards). De même les subventions (Senelec et Sar) et autres rémunérations de service public ressortent à 124 milliards en 2014, soit 8% des recettes budgétaires et les intérêts sur la dette publique sont évalués à 148 milliards, soit 9,6% des recettes budgétaires en 2014» a expliqué le ministre.

Et de poursuivre «Au rythme où vont les choses, le Sénégal risque de faire face au fonctionnement de l’administration et aux besoins immenses d’investissement dans des secteurs clés comme l’agriculture, l’énergie, les infrastructures, l’éducation, la santé entre autres priorités». «Il urge donc, si nous voulons financer le Plan Sénégal émergent(Pse), tout en préservant la viabilité de nos finances publiques, restaurer les marges budgétaires à court terme», a plaidé le ministre.

Et de soutenir que «dans le domaine budgétaire, des mesures concrètes, immédiatement actionnables mais réalisables en 2015 sont attendues pour l’amélioration du recouvrement des recettes fiscales, la rationalisation des dépenses publiques, entre autres». «En matière de réformes structurelles, les politiques publiques doivent chercher “à renforcer les incitations qui guident la trajectoire des économies», a renseigné le ministre de l’Economie et des Finances. «Aussi, les avancées attendues en 2015 doivent aussi être déclinées dans le règlement de la question vitale de l’énergie, la mise en place d’infrastructures pour le soutien à la production, entre autres», a précisé Amadou Bâ.
Jean Pierre MALOU

ASSAINISSEMENT DU CADRE MACROECONOMIQUE

Un atelier sur la politique macroéconomique et les réformes structurelles pour l’année 2015 de deux jours s’est ouvert hier lundi, à Dakar. Cette rencontre d’échanges et de partages sur priorités gouvernementale, entend passer en revue les objectifs sectoriels pour 2015 et le plan d’action à mettre en œuvre pour les atteindre, et présenter les mesures prévues au titre de l’année 2015 aux fins de renforcer les marges de manœuvres budgétaires de l’État.

Au terme de ces deux jours d’échanges un mémorandum sera adressé au chef de l’Etat Macky Sall pour faire les derrières observations avant de parapher le document. Amadou BA, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, a présidé la rencontre, en présence de Mario Pezzini, Directeur du Centre de développement de l’Ocde de Paris.

A cette rencontre, il sera également question pour les acteurs de passer en revue les projets phares dont la mise en œuvre démarre ou se poursuit en 2015 et afin de présenter les impacts macroéconomiques attendus en 2015.

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