Pour comparution de Bibo Bourgi : La défense plaide le renvoi du procès #aDakar

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Pour comparution de Bibo Bourgi : La défense plaide le renvoi du procès

Publié le mercredi 3 septembre 2014 | Le Quotidien

© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.

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Reprise du procès Karim Wade

- 1/8/2014

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Affaire Karim Wade

La maladie de Bibo Bourgi est un motif de renvoi du procès de Karim Wade. Ses avocats ont soutenu cette thèse en demandant à la Cour de renvoyer l’affaire à une autre date, le temps que le complice supposé de l’ancien ministre d’Etat se soigne.
Aux yeux des avocats qui assurent la défense de Karim Wade et de ses co-inculpés, la comparution de Bibo Bourgi est indispensable au procès. Leur client étant malade et hospitalisé, plaident-ils, l’affaire doit être renvoyée à une date que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) décidera pour lui permettre de se soigner et de se présenter à la barre. «Bibo Bourgi est malade et cela a été confirmé par les deux médecins entendus ce matin. Donc, ce procès doit être renvoyé. C’est ce que dit le Code de procédure pénale», insiste Me Pape Leyti Ndiaye. Pour son collègue français, Corrine Dreyfus, la Cour ne peut pas interroger un malade sur son lit d’hôpital. C’est juste du «bon sens», estime-t-elle, tout en ajoutant que les médecins ne vont pas le laisser faire. Tous les avocats ont embouché la même trompette.
Le Parquet spécial ne partage pas cet avis. Le substitut du procureur a relevé que la loi a prévu une possibilité d’interroger un prévenu à son domicile ou à la prison. Par conséquent, Bibo Bourgi pourrait être auditionné à l’hôpital. Selon Antoine Diome, il suffit de commettre un magistrat et un greffier pour le faire. La partie civile a fait sienne cette position du Parquet spécial. Me Demba Ciré Bathily, un des conseils de Karim Wade, a rebondi en martelant que «l’hôpital est sacré, même en temps de guerre».

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