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Les réactions de Macky Sall sur le virus Ebola et le procès de Karim Wade en exergue
Publié le mardi 2 septembre 2014   |  Agence de Presse Africaine




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Les quotidiens sénégalais reçus mardi à APA passent à la loupe les réactions du président Macky Sall sur la fièvre hémorragique Ebola au Sénégal, ainsi que le procès de Karim Wade et Cie poursuivis pour enrichissement et complicité d’enrichissement illicite.

«Lutte contre la fièvre Ebola : Macky Sall appelle à la solidarité et à la cohésion nationale», titre le quotidien national Le Soleil, faisant également état d'un partenariat du ministère de la Santé avec la presse. Ce journal explique que la contamination volontaire est un délit puni par la loi.

Le quotidien Direct-Info met en exergue la réaction de Macky Sall sur le jeune guinéen qui a importé le virus au Sénégal. «S'il n'était pas malade, indique le chef de l'Etat, il serait envoyé en prison».

«Si le jeune guinéen n'était pas atteint d'Ebola…la justice aurait déjà mis la main sur lui. On ne peut pas être conscient de porter une maladie très contagieuse et se permettre d'entrer dans un pays», poursuit M. Sall dans Le Populaire.

De son côté, Libération informe que «cinq Sénégalais… (sont) arrêtés à Lagos (Nigeria)» parce qu'ayant été suspectés d'être en contact avec le virus Ebola. «Ils ont été interpellés avec des Congolais dans un hôtel», précise Libération.

L'Observateur fait état de «premier clash entre Karim et le juge Henry Grégoire». «Ce n'est pas à vous de demander la parole pour vos avocats», lance Grégoire à Wade-fils, qui rétorque: «Condamnez-moi alors directement, qu'on en finisse une bonne fois». «Vous croyez que vous allez rentrer après le procès ?», ajoute le juge Henry Grégoire. Mais la réponse de Karim ne s'est pas fait attendre : «Oui, je vais rentrer chez moi à Rebeuss».

«Karim Wade se rebelle et nargue la cour», écrit Le Populaire. «Suprême humiliation», titre L'As qui informe que Bibo Bourgi, le principal co-accusé de Karim, a comparu hier en civière.

«Du théâtre au tribunal !», écrit le journal EnQuête à sa Une. Ce qui fait dire à La Tribune : «Bibo freine le procès».

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