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Le Quotidien N° 3474 du 30/8/2014

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Dispute à la Présidence : ça vole bas entre Makhtar Cissé et Yakham Mbaye
Publié le dimanche 31 aout 2014   |  Le Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le gouvernement du Sénégal veut promouvoir la finance islamique à travers le projet "Sukuk"
Dakar, le 25 Juin 2014- Le gouvernement envisage de faire du Sénégal une plateforme de premier plan pour le développement de la finance islamique dans l`Union monétaire ouest-africaine (UMOA), à travers le projet ‘’Sukuk’’. Photo: Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre délégué du Budget.


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Deux des plus proches collaborateurs du président de la République se sont échangé de vigoureuses paroles, il y a trois jours, autour des compétences de l’un ou l’autre. Sans que l’on entende se prononcer le chef. Comme d’habitude.
Un incident a encore opposé des proches collaborateurs du chef de l’Etat au Palais de la République. Le secrétaire d’État Yakham Mbaye a eu un accrochage verbal avec le directeur de Cabinet du président de la République, M. Mouhamadou Makh­tar Cissé. Selon des témoins de la scène, les mots ont un moment volé au ras du sol.
Pourtant avec le temps, les deux parties cherchent visiblement à relativiser l’ampleur de l’incident, le ramenant parfois à de l’inexplicable. Ainsi, du côté de Yakham Mbaye, on revendique une très forte proximité avec le directeur de Cabinet du Président, invoquant même des liens de parenté pas du tout éloignés. Une façon de dire que les propos ont sans doute à un moment dépassé la pensée des protagonistes.
Selon des témoins de l’incident, il semblerait pourtant que les relations entre les deux personnages n’étaient pas aussi bonnes qu’ils voudraient les peindre aujourd’hui. «Depuis longtemps, on sentait que les deux se supportaient à peine, sans doute du fait de la volonté du chef de l’Etat, auquel ni l’un ni l’autre n’osait désobéir.» Et le jour de l’incident, qui s’est passé il y a trois jours, les choses se seraient gâtées après une remar­que du Dircab du Président.
Mouhamadou Makhtar Cissé aurait fait remarquer que Yakham Mbaye exerçait les attributions de Chargé de la communication de la Présidence à titre d’intérimaire. Cela n’a pas semblé plaire au Secrétaire d’Etat chargé de la Communication, qui n’a pas manqué de répondre «de manière ferme» à ce qu’il a estimé être une remise en cause des attributions et fonctions qui lui ont été dévolues.
De fil en aiguille, chacun des protagonistes a sorti des propos à la limite de la politesse. Au point qu’à un moment, l’ancien directeur général des Douanes aurait déclaré à Yakham Mbaye : «J’ai eu à diriger des milliers d’agents. Ce n’est pas un petit journaliste comme toi qui pourrait me faire quelque chose.»
Les propos ont commencé à prendre une tournure telle que les présents ont du intervenir pour calmer les deux hauts responsables.
Au-delà des propos qu’avec le temps les deux parties semblent vouloir regretter a posteriori, se pose la question de l’autorité du Président envers ses collaborateurs, et du respect que ces derniers doivent à l’institution représentée par ces murs.
Le Palais présidentiel donne l’impression d’être devenu une arène de chiffonniers, qui n’ont cure des humeurs de l’occupant des lieux.
On se rappelle, toujours sous Macky Sall, que Souleymane Jules Diop et Abou Abel Thiam s’y étaient déjà accrochés pour des questions de conflit de compétence.
Il y a eu ensuite le même Souley­mane Jules Diop avec le directeur de la Rts, Racine Talla ; ensuite, ce fut la mémorable bagarre entre Farba Ngom et Birame Faye, l’ancien directeur de la défunte Anej. Dans toutes ces affaires, l’opinion n’a jamais entendu une quelconque réaction de Macky Sall, ni vu aucune sanction frapper les concernés. Cette attitude a sans doute été considérée par les uns et les autres comme une licence… à la licence.

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