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Enquête Plus N° 961 du 28/8/2014

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Procès de Karim Wade: Bibo à la barre lundi prochain
Publié le vendredi 29 aout 2014   |  Enquête Plus


Le
© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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Finie la bataille procédurale. Fini également l’état de grâce pour Ibrahim Aboukhalil dit Bibo dispensé de comparution depuis l’ouverture du procès de Karim Wade.

Malade ou pas, le présumé complice principal de Karim Wade devra comparaître lundi prochain à la barre de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Il en va de même de Mbaye Ndiaye qui, depuis lundi dernier, bénéficie également d’une dispense de comparution. ‘’Je veux tous les prévenus ici, lundi prochain’’, a lancé hier le président Henry Grégoire Diop, après le ballet des avocats de la défense. Mais les avocats de Bibo Bourgi, notamment Corinne Dreyfus-Schmidt, ont tenté de s’interposer, en renvoyant le juge au rapport de l’expertise attestant que Bibo Bourgi est dans l’impossibilité de comparaître à cause de son état de santé défaillant. Ils se sont heurtés à l’intransigeance du président Diop.

«Monsieur le Président, vous savez bien que notre client ne peut pas comparaître. L’expertise l’a démontré…», a tenté d’opposer Me Corinne Dreyfus Schmidt à la demande de comparution. On ne lui a pas laissé finir sa phrase. «Je le veux ici Lundi. L’expert ne donne que son avis. Il ne nous lie en aucune façon. Il ne faut pas insister», a sèchement répondu Henri Grégoire Diop, avant de se lever de sa chaise.

Ne voulant pas en démordre, l’avocate a laissé éclater sa colère, après le retrait de la cour. «Vouloir continuer le procès au mépris de la vie de cet homme, c’est purement scandaleux. Je n’ai jamais vu ça dans toute l’histoire de la justice. C’est choquant !» a-t-elle fulminé. Avant d’ajouter : «le juge s’affranchit sur la décision médicale, comme s’il était un expert et ça veut dire que cette décision dépasse les avis du médecin. Le droit à la justice est foulé au pied».

Me Dreyfus Schmidt juge la situation dramatique car, elle et ses confrères n’ont plus aucune voie de recours. Leur ultime chance se trouve être le chef de l’Etat à qui ils lancent un message, afin, disent-ils, de sauver la vie de leur client, pour des raisons humanitaires. Et compte tenu de la volonté de la Cour de faire comparaître Bourgi, Me Corinne Dreyfus Schmidt émet ses plus grandes réserves pour ce qui va se passer Lundi.

Bénéficiant d’une liberté provisoire, Bibo Bourgi avait fait défaut à l’ouverture du procès, le 31 juillet dernier. Ses avocats avaient brandi un bulletin d’hospitalisation, pour justifier son absence. Mais le président avait fait comprendre aux conseils qu’ils s’y étaient pris tardivement, puisqu’ils devaient présenter le document trois jours avant l’audience. Par la suite, le juge avait pris un mandat d’amener à l’endroit de Bibo Bourgi cueilli finalement à la clinique des Madeleines où il est hospitalisé. Après une brève comparution sur une chaise roulante avec une perfusion, le patient avait été autorisé à retourner à la clinique. Le président avait pris la décision de le dispenser de comparaître jusqu’à l’obtention des résultats d’une contre-expertise médicale ordonnée par la Cour. Finalement la dispense a été prolongée jusqu’à l’épuisement des exceptions de nullité.

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