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Une étude explique le désamour des agents de santé pour certaines régions
Publié le jeudi 28 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Plusieurs motifs, dont ’’les conditions de vie difficiles’’ et ’’le manque d’infrastructures’’, sont invoqués par des agents de santé ne désirant pas servir dans certaines régions du Sénégal, a indiqué, mercredi à Dakar, Malick Salla, auteur d’une étude sur les ressources humaines dans le secteur de la santé.

"Plus de la moitié des agents interrogés ne veut pas rester’’ dans certaines régions, a signalé M. Salla, en parlant du Sénégal, lors d’une réunion du Réseau Vision Tokyo (RVT 10), constitué de gestionnaires des ressources humaines en matière de santé.

La troisième assemblée générale de ce réseau s’est tenue mercredi à Dakar, en présence de représentants de plusieurs pays : Bénin, Burundi, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, République démocratique du Congo (RDC), Sénégal et Togo.

’’Les conditions de vie difficiles, le manque d’infrastructures et l’éloignement de la famille’’ sont les raisons invoquées par les agents de santé ne désirant pas servir dans certaines parties du pays considérées comme des ’’zones difficiles’’, a expliqué M. Salla, en présentant l’étude qu’il a menée aux membres du réseau.

Le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale rencontre ’’beaucoup de difficultés à maintenir les médecins dans les régions éloignées’’ de la capitale, a dit Souka Ndella Diouf, le coordonnateur du RVT 10.

’’Nous pensons qu’il faut opérer une discrimination positive, car celui qui travaille à Dakar et l’agent affecté dans les zones difficiles ne doivent pas avoir le même traitement salarial’’, a ajouté M. Diouf.

Il intervenait, lui aussi, à l’assemblée générale du RVT 10.

’’Beaucoup d’agents de santé, une fois qu’ils sont affectés dans ces zones-là, font tout pour être réaffectés ailleurs. Certains vont jusqu’à démissionner des hôpitaux publics pour aller servir dans le privé, s’ils n’obtiennent pas satisfaction’’, a indiqué Souka Ndella Diouf.

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