Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 3470 du 26/8/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

«Nullité» de la constitution de l’Etat : Les avocats de la partie civile recadrent la défense
Publié le mercredi 27 aout 2014   |  Le Quotidien


Procès
© aDakar.com par DF
Procès Karim Wade : les avocats de l`Etat se prononcent sur la première journée d`audience
Dakar, le 1er Août 2014- Le pool des avocats de l’Etat dans le procès de Karim Wade ont organisé une conférence de presse, ce vendredi à 17 heures à l`hôtel Terrou-Bi. Les Avocats se sont exprimés sur le déroulement de la première audience du procès de Karim Wade.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Toujours au stade des exceptions soulevées par la défense, le procès de Karim Wade et Cie s’est poursuivi hier avec la plaidoirie des conseils de l’Etat. Aux recours de nullité sur la constitution de ce dernier comme partie civile, les avocats de la partie civile précisent que l’Etat est «le seul représentant de la Nation».
«Comment l’Etat peut-il s’enrichir de l’illicéité d’un bien ?», s’interrogeait Me Borso Pouye, avocate de Mbaye Ndiaye, à l’audience de jeudi dernier pour plaider le rejet de la constitution de partie civile de l’Etat. Hier, la réplique des avocats de l’Etat ne s’est pas fait attendre. Me Moussa Félix Sow croit bon de faire la précision à l’endroit de la défense. Il dit : «Vous avez dit que l’Etat ne doit point se constituer partie civile en indiquant que le procureur peut le faire. Je rappelle que l’Etat est le seul représentant de la Nation et non le Procureur spécial.» Très en verve, Me El Hadji Diouf, lui, explique que Karim Wade et ses complices présumés sont soupçonnés d’avoir fait subir à l’Etat des dommages matériels et moraux. «Ces hommes ont été des agents de l’Etat qui leur avait conféré des pouvoirs. Aujourd’hui, ils sont accusés de s’être illicitement enrichis sur le dos de l’Etat. C’est l’économie sénégalaise qui est mise à genoux mais aussi notre démocratie. En ce sens, l’Etat qui est le garant de notre développement et de notre démocratie doit se considérer comme partie civile», soutient Me Diouf qui raille la défense en affirmant que celle-ci croit détenir «le monopole de la ruse et de l’intelligence».
Sur ce, il invite la défense à se focaliser sur le fond du dossier. «Vous avez peur ou bien vous n’avez pas d’arguments ? Allons-y dans le fond !», lance-t-il à l’endroit de Me Demba Ciré Bathily et Cie. «Vous avez dit que vous nous attendiez et que vous allez nous manger. Moi, je dis que vous avez voracement mangé l’Etat», crie Me Yérim Thiam, apostrophant un Karim Wade impassible, avec son boubou blanc bien installé dans le box des accusés.
Par ailleurs, dans la pléthore d’exceptions soulevées par les conseils de l’ancien ministre et ses co-prévenus, figure le renversement de la charge de la preuve. Pour rassurer la défense, Me Félix Sow fait appel à l’article 557 du Code de procédure pénale en soutenant qu’«en matière criminelle, l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation, devenu définitif, fixe la compétence de la Cour d’assises et couvre, s’il en existe, les vices de la procédure antérieure». Avant de poursuivre avec l’article 558 : «Lorsque la chambre d’accusation est saisie d’une procédure d’instruction, tous moyens pris de nullité de l’information doivent être proposés ; faute de quoi ils ne peuvent plus l’être ultérieurement.»

 Commentaires