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Sénégal: reprise du procès de Karim Wade, inquiétude pour un prévenu français malade
Publié le lundi 25 aout 2014   |  AFP


Karim
© AFP par DR
Karim Wade, fils de l`ancien président sénégalais Abdoulaye Wade


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Dakar - Le procès de Karim Wade, fils et ministre de l’ex-président sénégalais, a repris lundi devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui a rejeté la semaine dernière une demande de son principal coaccusé d’aller se faire soigner en France.

La Cour devait achever cette semaine d’entendre les exceptions de procédure soulevées par les parties, après quoi ce coaccusé, Ibrahima Khalil Bourgi, dit Bibo, également détenteur de la nationalité française, cessera d’être "dispensé de comparution", a affirmé lundi à l’AFP Me Leyti Ndiaye, un de ses avocats.

Homme d’affaires appartenant à une famille libanaise installée de longue date au Sénégal, M. Bourgi est hospitalisé dans une clinique de Dakar. Il est considéré par l’accusation comme un "prête-nom" de Karim Wade, jugé depuis le 31 juillet à Dakar pour enrichissement illicite présumé.

Les avocats de M. Bourgi ont dénoncé samedi dans un communiqué "une
ordonnance de refus révoltante" contre la demande de leur client d’être
rapatrié d’urgence en France, affirmant que "son état de santé se dégrade de
jour en jour, engageant aujourd’hui son pronostic vital".

"On est face à une juridiction d’exception, on n’a aucun recours contre
l’ordonnance qui est rendue", a déclaré à l’AFP l’une d’entre eux, Me Corinne
Dreyfus-Schmidt. "Ils veulent à marche forcée que ce procès se tienne, à
n’importe quel prix", a-t-elle ajouté.

Des avocats de l’Etat affirment de leur côté craindre "une fuite" de M.
Bourgi.

Il était apparu au début du procès, portant des bouteilles de perfusion et
assis sur une chaise. Le président, Henri Grégoire Diop, l’avait alors
autorisé, à la demande de sa défense, à s’absenter des audiences pour des
raisons de santé.

Les avocats de la défense ont par ailleurs récusé lundi "la constitution de
l’Etat comme partie civile" au procès, estimant que le parquet suffit pour le
représenter, un argument contesté par les avocats de l’Etat.

Karim Wade, en détention préventive depuis avril 2013, est accusé d’avoir
illégalement acquis 178 millions d’euros par le biais de montages financiers
complexes du temps où il était conseiller puis ministre de son père.

D’après la défense, son patrimoine est d’environ deux millions d’euros,
gagnés pour l’essentiel quand il était trader en Europe avant de travailler
auprès de son père.
mrb-sst/cgu

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