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L’inhumation de Bassirou Faye fait le menu des quotidiens
Publié le lundi 25 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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L'inhumation de l’étudiant Bassirou Faye, dimanche à Diourbel (centre), est le sujet le plus en exergue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.

"L'étudiant de première année à la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, tué le 14 août dernier par balle, suite à un affrontement entre les étudiants et les policiers, a été inhumé hier à Diourbel, non sans grandes difficultés", rapporte L'Observateur.

"L'histoire est faite pour être rappelée surtout s'il s'agit de celle estudiantine. (….) Bassirou Faye inhumé hier dans son Diourbel natal reste un martyr pour l'éternité", écrit Direct Info. "De Dakar à Diourbel, des larmes, des larmes…", souligne ce journal.

Il "a été finalement inhumé hier après-midi à Diourbel. Il repose désormais aux cimetières Serigne Mbaye Kane au quartier champs de courses. Bassirou Faye a été accompagné à sa dernière demeure par une foule nombreuse venue d'horizons divers", indique Enquête.

Près de 3.000 étudiants étaient par exemple présents, selon Sud Quotidien. "Une marée humaine a accompagné ce dimanche l'étudiant Bassirou Faye à sa dernière demeure", confirme d'une certaine manière le journal Le Quotidien.

"Ses camarades étudiants, avec des brassards noirs en signe de deuil, plusieurs personnes de tous bords empreintes par la douleur, n'ont pu se retenir. Il (Bassirou Faye) laisse derrière lui les failles du système universitaire qui reproduit les mêmes bêtises", ajoute Le Quotidien.

"Prières et pleurs accompagnent Bass dans sa dernière demeure", renchérit L'As. "Un enterrement rythmé par des bousculades et quelques empoignades. Le marabout du défunt a été obligé de hausser le ton pour s'offusquer de +l'indiscipline caractérisée d'une grande partie de la foule", écrit le journal.

Déjà lors de la levée du corps, "marquée par une présence massive" d'étudiants, à l’hôpital Principal de Dakar, les pensionnaires de l'Université Cheikh Anta Diop "ne pouvaient retenir leurs larmes".

"Ils réclament tous justice. Forts émus et sur les nerfs, les camarades de Bassirou Faye n'ont pas voulu laisser passer Mouhamadou Makhtar Cissé, le directeur de cabinet du président Macky Sall", fait savoir L'As.

"Venu représenter le chef de l'Etat à la cérémonie de levée du corps de Bassirou Faye, le directeur de cabinet de Macky Sall n'a pas pu prendre la parole. En colère, les étudiants ont refusé la parole à Mouhamadou Makhtar Cissé", note Walfadjri. "Le gouvernement hué et interdit de parole", titre le même journal.

"Un dernier hommage plein d'émotion", relève Le Soleil, avant d'ajouter que l'Etat "promet une enquête rigoureuse et un soutien à la famille" de Bassirou Faye. "Ce décès est une lourde perte au Sénégal", déclare à ce sujet Mouhamadou Makhtar Cissé, renouvelant les condoléances du chef de l'Etat, dans des propos rapportés par le même journal.

N'empêche "Amnesty accuse la police et tire sur Macky" Sall, souligne La Tribune. "Il ne faudrait pas que les policiers pensent qu'ils sont les plus intelligents des Sénégalais", avance Seydi Gassama, responsable de l'antenne sénégalaise de l'ONG de défense des droits de l'homme.

"Il n'y a pas eu d'infiltration, les policiers ont été à l'université avec une volonté manifeste et délibérée de tuer, de blesser et de détruire. Ils ont reçu des ordres. Ce n'est pas un seul flic qui a fait des dégâts à l'UCAD", ajoute M. Gassama

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