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Affaire Habré : une plainte contre Aminata Touré ‘’n’est qu’amusement de la galerie’’ (cellule com)
Publié le dimanche 24 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


La
© aDakar.com par MC
La biennale (Dak`Art 2014), c`est parti pour un mois de manifestations culturelles
Dakar, le 9 Mai 2014- C`est le top départ d`un mois de forte activités culturelles. Dakar abrite à partir du 9 mai la 11 édition de la biennale (Dakar 2014). La biennale s`est imposée en Afrique comme la plus importante manifestation culturelle. Ph. Aminata Touré, Premier Ministre du Sénégal


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Une plainte contre l’ancien ministre de la Justice, Aminata Touré, dans l’affaire Hissène Habré ‘’ n'est qu'amusement de la galerie et certainement un bon moyen de justifier une hausse d'honoraires’’, selon sa cellule de communication.

Les avocats de l’ancien président tchadien, qui contestent toujours la légalité de l’accord portant création des Chambres africaines extraordinaires qui doivent juger M. Habré, ont indiqué qu’ils se réservaient le droit de porter plainte contre Aminata Touré.

En effet, au cours d’une conférence de presse, vendredi, ils ont souligné que l'illégalité de cet accord est liée au fait qu’il a été signé par l’ancien ministre de la Justice (Aminata Touré), en lieu et place du chef de l’Etat ou du ministre des Affaires étrangères, à l’époque, Alioune Badara Cissé.

‘’Certains avocats de Hissène Habré déclarent vouloir porte plainte contre Mme Aminata Touré, Ancien Premier ministre pour on ne sait quelle argutie juridique. Les attaques crypto- personnelles en lieu et place d'arguments de droit solides ne saurait perturber la sérénité de Mme Aminata Toure’’, écrit sa cellule de communication.

‘’Les avocats de Habré savent pertinemment que Mme Touré, Ministre de la Justice d'alors, travaillait sous les instructions du président de la République, ces avocats savent tout aussi bien que l'accord entre l'Etat du Sénégal et l'Union Africaine établissant les Chambres Africaines du procès Habré a été ratifié par l'Assemblée nationale du Sénégal’’, défend le communiqué transmis à l’APS.

Selon la même source, ‘’vouloir porter plainte contre l'ancien Premier ministre Mimi Touré c'est décidément faire preuve de peu de courage en la matière’’.

‘’En tout état de cause, Mme Aminata Touré attend de pieds fermes cette soit-disante plainte qui, il faut parier, ne verra jamais le jour puisque tout ceci n'est qu'amusement de la galerie et certainement un bon moyen de justifier une hausse d'honoraires’’, ajoute le texte.

C’est en juillet 2012 que la Cour internationale de justice (CIJ) de la Haye a décidé que le Sénégal "doit, sans autre délai, soumettre le cas de Hissène Habré à ses autorités compétentes pour l’exercice de l’action pénale, s’il ne l’extrade pas’’.

Estimant que le refus du Sénégal de poursuivre ou d’extrader l’ex-président tchadien, poursuivi notamment pour crimes contre l’humanité, "viole l’obligation générale de réprimer les crimes de Droit international humanitaire", Bruxelles avait saisi la CIJ le 19 février 2009, lui demandant d’ordonner au Sénégal de le juger ou de l’extrader.

Après la décision de la CJI, le Sénégal donne alors son accord au projet de l’Union africaine (UA) pour juger Hissène Habré devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais présidé par des juges africains nommés par l’UA.

En décembre 2012, les députés sénégalais votent le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord entre le gouvernement du Sénégal et l’Union africaine (UA) sur la création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises pour permettre le jugement de l’ancien président tchadien Hissène Habré.

Les activités des Chambres africaines extraordinaires démarrent officiellement en février 2013. Le mandat de ces chambres est de poursuivre la ou les personnes responsables pour les crimes internationaux commis au Tchad entre 1982 et 1990.

Plusieurs commissions rogatoires se sont rendues au Tchad sous la conduite du Procureur spécial prés les CAE, Mbacké Fall.

Ancien chef de l’Etat du Tchad, M. Habré, vit en exil à Dakar depuis la chute de son régime, après huit ans au pouvoir (1982-1990). Il avait été renversé par l’actuel président tchadien, Idriss Deby Itno, qui était un de ses proches collaborateurs avant d’entrer en rébellion.

Selon une commission d’enquête tchadienne, le régime de M. Habré a fait plus de 40.000 morts parmi les opposants politiques et parmi certains groupes ethniques.

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