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Le Quotidien N° 3466 du 21/8/2014

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La Cour rejette son exception tendant à un sursis à statuer : Les ardeurs de la défense encore refroidies
Publié le vendredi 22 aout 2014   |  Le Quotidien


Karim
© AFP par DR
Karim Wade, fils de l`ancien président sénégalais Abdoulaye Wade


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Les espoirs des avocats de Karim Wade de voir la Crei surseoir à l’instance en cours, le temps que la Cour suprême vide les différentes saisines ont encore butté sur une volonté du juge Henri Grégoire Diop de poursuivre la procédure.
Il ne pouvait certainement pas en être autrement. Les observateurs avertis l’ont ressenti comme un verdict avant le procès. La Crei, amenée à se prononcer sur l’exception des conseils de Karim Wade, tendant à un sursis à statuer a encore rendu une décision défavorable à l’ancien ministre d’Etat. La demande des conseils de Wade-fils a été déclarée irrecevable. Le juge Henri Grégoire Diop a refusé de surseoir à l’instance en cours, le temps que la Cour suprême vide les différentes saisines.
La Cour, statuant publiquement hier, a donné lecture de sa décision, avec à l’appui différentes motivations. «La Cour rejette la demande de sursis à statuer comme étant mal fondée», a déclaré le président de la Crei, flanqué de ses quatre assesseurs. L’arrêt, reprenant en grande partie l’argumentation du substitut du procureur spécial, est motivé par différentes dispositions de la loi organique sur la Cour suprême.
Le juge a prétexté que la défense n’a produit aucun texte de loi pour appuyer sa demande. C’est pour absence de «base juridique légale» que les conseils de Karim Wade ont vu leur demande de surseoir à l’instance en cours rejetée par la Crei. Pour fonder sa décision, le juge Diop rappelle qu’une procédure pendante par ailleurs (devant la Cour suprême) ne peut en aucun cas contraindre la bonne administration de la Justice.

Recours contre la décision sur l’incompétence de la Crei
De cette décision a jailli une option de faire un recours déjà concocté par le collectif d’avocats commis pour la défense de Wade-fils. Après qu’ils se sont encore heurtés à la Crei, les avocats de Karim Meïssa Wade se sont encore lâchés. La défense, constituée de Mes Ciré Clédor Ly, Alioune Badara Cissé, entre autres, disent avoir déjà fait une déclaration de pourvoi en cassation au niveau de la Crei, qui s’était déclaré compétente à juger Karim Wade et Cie. Il s’agit d’un recours contre la décision rendue le lundi 18 août dernier sur l’incompétence de la Crei à juger Karim Meïssa Wade. Et le greffe de la Crei a d’ailleurs, selon Me Madické Niang, déjà enregistré leur requête.
Par conséquent, la défense invite le juge à ne pas poursuivre le jugement. Ils fondent leur gouverne sur «l’existence d’un fait nouveau». Ceux-ci, disent les avocats de Karim Wade, pour une bonne administration de la justice. Ils sont d’avis que la juridiction de jugement qu’est la Crei est suspendue à la décision de la Cour suprême, d’autant qu’il s’agit là d’une exception préjudicielle. Ils parlent même d’une «exception potentiellement mortelle pour la Crei».
Les avocats de l’ancien ministre d’Etat sont convaincus que l’article 37 de la loi organique sur la Cour suprême indique que le «pourvoi est suspensif». «Le pourvoi en cassation peut affecter l’instance en cours. Alors que la Cour suprême n’a pas encore vidé nos différentes saisines, je vous demande, encore un fois, de surseoir», sollicite Me Cissé.

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