Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 3465 du 20/8/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Réaction des avocats de Karim Wade : «La Cour suprême s’est elle-même déjugée»
Publié le jeudi 21 aout 2014   |  Le Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les avocats de Karim Wade ont aussitôt réagi à la décision de la Cour suprême toutes chambres réunies. Selon la défense, en faisant droit à la demande du Procureur général, la haute juridiction «s’est elle-même déjugée, rendant à ce procès son caractère plus politique que juridique». Dans un communiqué, Me Ciré Clédor Ly et Cie indiquent que la motivation de la cour est «édifiante, puisqu’elle considère que le refus exprès et écrit du greffe de la Crei d’inscrire le pourvoi de Monsieur Karim Wade à l’encontre de l’ordonnance du 17 avril 2013 rendait ‘’équivoque’’ sa volonté de former un tel pourvoi».
Si les débats se sont ouverts par l’affirmation de la «marque d’indépendance» des magistrats de la Chambre criminelle et du Procureur général, la défense regrette que «malheureusement, il s’agissait d’une indépendance de façade».
Les conseils de Karim Wade qui qualifient leur client de «prisonnier politique» rappellent pourtant que dans sa première décision «favorable» à leur client, «la Cour suprême avait admis le principe d’une voie de recours» contre les décisions de la Commission d’instruction de la Crei, en déclarant recevable le recours de la défense contre l’ordonnance du 17 avril 2013 validant la compétence de la Crei. «La Cour suprême s’était alors fondée sur le principe d’égalité devant la loi et sur le fait que la loi sur la Crei ne pouvait être contraire aux conventions internationales dûment ratifiées par l’Etat du Sénégal, prévoyant notamment le droit au recours effectif.»
Mieux, la requête en rabat de cet arrêt du Procureur général était en «contradiction manifeste avec les termes du communiqué publié le 18 février 2014 par le Garde des Sceaux Sidiki Kaba, niant la possibilité d’une procédure en rabat d’arrêt introduite par l’Etat du Sénégal». Ce que Mamadou Badio Camara a rejeté hier, précisant que cette requête est la sienne.

 Commentaires