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Le Quotidien N° du 17/12/2013

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Accusé de vouloir tuer l’Ofnac : Macky recadre Nafi NGOM NDOUR
Publié le mardi 17 decembre 2013   |  Le Quotidien


Nafi
© Autre presse par DR
Nafi Ngom Ndour


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Dotation budgétaire pour l’Office national anti-corruption (Ofnac), suppressions d’agences, gel de salaires de fonctionnaires, autant de mesures que le Sénégal va mettre en œuvre avant de se présenter devant les bailleurs de fonds du Groupe consultatif de Paris en février. En attendant, Macky Sall en a profité pour recadrer publiquement Nafy Ngom Ndour, qui avait fait une sortie très mal accueillie.
Le Sénégal tient à se présenter devant les bailleurs du Groupe consultatif de Paris sous les meilleurs auspices. C’est ainsi que le Président Macky Sall a décidé finalement de donner à l’Office national anti-corruption (Ofnac) des moyens de fonctionner. Selon le Président Sall, à compter de 2014, un budget annuel de 500 millions de francs Cfa sera alloué à l’office, pour lui permettre ainsi de jouer pleinement son rôle. S’expliquant sur les raisons du retard de fonctionnement que connaît l’office dirigé par Mme Nafy Ngom Ndour, Macky Sall a rejeté toute idée de vouloir entraver le fonctionnement de l’instance. Il a fait comprendre qu’il a décidé de manière tout à fait volontaire de créer l’Ofnac, et on pourrait difficilement l’accuser de ne pas lui apporter tout son soutien au contraire, a-t-il tenu à préciser.
Le chef de l’Etat, qui répliquait de cette manière à la responsable de l’Ofnac, qui la semaine dernière avait fait une sortie au cours d’un atelier organisé par le Forum civil, se plaignant du manque de moyen de sa structure, a voulu recadrer les choses. Macky Sall a souhaité que les structures de l’Etat prennent l’habitude de résoudre leurs problèmes au sein des organes de l’Etat, et non pas, a-t-il dit, par presse interposée ou avec le soutien des organisations de la société civile. Ce qui semble indiquer à quel point la sortie de Nafy Ngom Ndour a dû être très négativement ressentie.
Le président de la République a aussi profité de ce Conseil présidentiel pour annoncer sa volonté de poursuivre la politique de rationalisation des dépenses publiques. Il a ainsi annoncé de nouvelles mesures. Il s’agit de la suppression de certaines agences dont celles qui s’occupent de l’emploi des jeunes. Selon le Président Macky Sall, l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej), le Fonds national de promotion des jeunes (Fnpj), l’Agence pour l’emploi des jeunes des banlieues (Ajeb) et l’Agence nationale d’appui aux marchands ambulants (Anama) seront supprimés pour laisser la place à une seule grande agence en charge de l’emploi des jeunes.
Après cette première vague d’agences, d’autres suivront. Amadou Bâ, le ministre de l’Economie et des Finances a souligné que «l’audit général des dépenses a déjà démarré et l’ensemble des mesures de rationalisation de la dépense publique permettra de libérer des espaces budgétaires qui seront affectés au soutien des couches défavorisées de la population et au financement de notre stratégie pour l’émergence». Il a ainsi annoncé la réduction prochaine de la facture de téléphone de l’Etat, qui devra être plafonnée à 11 milliards de francs Cfa «et permettre d’économiser la même somme». Il a précisé en outre qu’à compter de juin 2014, «l’Etat ne paiera plus de loyers à usage d’habitation pour loger ses agents». C’est dans cette même logique que s’inscrit la décision des autorités de suspendre les virements automatiques des salaires de 11 629 agents de l’Etat. Il s’agit là des conséquences directes de l’audit de la fonction publique, a précisé M. Bâ.

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