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Le procès de Karim Wade toujours empêtré dans la bataille de procédure
Publié le jeudi 21 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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De nouveaux ‘’motifs de nullité’’ soulevés par la défense, toujours à la recherche d’irrégularités dans la procédure, ont encore marqué le procès de Karim Wade qui reprend jeudi à 10h au Palais de Justice de Dakar.

Après avoir perdu la bataille de la compétence de la CREI ce lundi, la défense de M. Wade a vu l'arrêt de la Chambre criminelle de la Cour suprême, qui lui était favorable, annulée.

La Cour suprême a déclaré irrecevable, mardi, le recours de Karim Wade portant sur l'incompétence de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) à le juger.

A la reprise du procès mercredi matin, les avocats de la défense avaient soulevé plusieurs "exceptions". Celles-ci portaient sur "la nullité des procédures pour violation des droits de la défense", "l’irrecevabilité de la constitution de partie civile" et "l’exception préjudicielle sur la propriété", entre autres.

Karim Wade est poursuivi pour enrichissement illicite présumé portant sur 117 milliards de francs CFA.

‘’Toute la procédure est nulle dans cette affaire. Tout est nullité dans cette affaire pour ne pas dire tout est arbitraire (…) au fait je suis partagé entre nullité, irrégularité et arbitraire’’, a martelé Me Demba Ciré Bathily, l’un des avocats de Karim Wade qui est longuement revenu sur les ‘’irrégularités qui ont conduit à la détention de son client’’.

Me Madické Niang a cité la liberté d’aller et venir, le non respect de la présomption d’innocence et la rupture de la légalité pour justifier les ‘’motifs de nullité’’ soulevés par la défense.

L’ancien ministre des Affaires étrangères sous le régime d’Abdoulaye Wade a estimé que le Sénégal ‘’a été pointé du doigt par des juridictions internationales sur ces trois points fondamentaux de l’état de droit’’, faisant allusion à l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO sur le respect des droits de la défense.

Me Alioune Badara Cissé qui s’est constitué pour Karim Wade et ses co-accusés a demandé au tribunal de ‘’dire le droit, rien que le droit et tout le droit’’. ‘’Karim Wade est en détention non pas du fait de la loi, mais du fait d’une volonté politique’’, a accusé l’ancien ministre des Affaires étrangères sous le régime de Macky Sall.

Après la fin des interventions de la défense qui a soulevé plusieurs exceptions de nullité, le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Henry Grégoire Diop a décidé de suspendre les audiences jusqu’à jeudi à 10 heures.

Devant la presse, la défense de Karim Wade assure que ce n’est pas encore la fin des exceptions.

‘’Un procès ne commence pas par +¨Monsieur on vous accuse de telles choses, que répondez vous ?+ (…) il y’a des préalables que la loi nous confère. Au niveau de la défense chaque avocat a une dizaine d’exceptions. Nous allons les évacuer d’abord’’, a averti Me Ciré Clédor Ly, l’un des avocats de Karim Wade.

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